Le rappeur vient en effet de gagner son procès en appel, après avoir porté plainte l'an dernier contre Universal Music Group. Sa maison de production FBT Productions réclamait en effet de toucher 50% des revenus issus des ventes digitales, et non le même pourcentage que pour les ventes de disques physiques. Et après une défaite l'an dernier, les juges de la cour d'appel de San Francisco ont donné raison au rappeur.
Selon eux, ces ventes digitales doivent en effet être considérées comme une ré-utilisation des masters, et non une vente physique, et à ce titre, les artistes doivent toucher 50% des revenus issus de ces ventes. Eminem étant actuellement l'un des plus gros vendeurs de disques dans le monde, cette décision pourrait lui rapporter énormément d'argent, et les maisons de disques craignent déjà que tous les artistes en fassent de même. Si les nouveaux contrats pourront être modifiés, tous les contrats existants seraient susceptibles de donner lieu à ce type de poursuites.