La plupart des machines à sous modernes sont conçues pour avoir l’aspect des anciens modèles mécaniques, mais elles fonctionnent selon un principe complètement différent. Le résultat de chaque coup est en effet contrôlé par un ordinateur central à l’intérieur de la machine, non par le mouvement des rouleaux.
Ce processeur utilise des moteurs pas-à-pas qui font tourner chaque rouleau jusqu’à ce qu’il s’arrête à un point prédéterminé. Les moteurs pas-à-pas sont actionnés par de courtes impulsions électriques contrôlées numériquement, plutôt que par le courant électrique qui actionne les moteurs électriques ordinaires.
Mais bien que l’ordinateur dise aux rouleaux où s’arrêter, le jeu n’est pas programmé d’avant à payer à un certain moment. Un générateur de nombres aléatoires placé au coeur de l’ordinateur garantit que chaque jeu a des chances égales de toucher le jackpot.
Le générateur de nombres aléatoires génère des nombres entiers (généralement entre 1 et plusieurs centaines de milliards) des centaines de fois par seconde, aussi longtemps que la machine à sous est activée. Au moment où l’on appuie sur le bouton ou lorsqu’on tire la manche, selon le cas, l’ordinateur enregistre la série de nombres aléatoires générés à l’instant de la commande. Ensuite, il introduit ces chiffres dans un programme simple pour déterminer où les rouleaux devraient s’arrêter.
Voici le processus complet dans une machine à sous à trois rouleaux.
- Quelqu’un tire la manche et l’ordinateur enregistre les trois prochains nombres du générateur. Le premier numéro est utilisé pour déterminer la position du premier rouleau, le deuxième numéro est utilisé pour le deuxième rouleau et le troisième, pour le troisième rouleau. Disons, par exemple, que le premier numéro est 123,456,789.
- Pour déterminer la position du premier rouleau, l’ordinateur divise le premier numéro aléatoire par une certaine valeur. Généralement, les machines à sous divisent par 32, 64, 128, 256 ou 512. Disons, par exemple, que dans ce cas, l’ordinateur divise par 64.
- Lorsque l’ordinateur divise le numéro, il enregistre le reste du quotient. Dans notre exemple, 123,456,789 divisé par 64 fait 1,929,012, avec un reste de 21.
- De toute évidence, le reste ne peut pas être supérieur à 64 ou inférieur à 0, alors il n’y a que 64 résultats possibles à ce calcul. Les 64 valeurs possibles agissent comme des arrêts des rouleaux virtuels.
- Chacun des 64 arrêts virtuels correspondent à l’un des 22 arrêts du rouleau réel. L’ordinateur consulte un tableau qui lui indique où déplacer le rouleau réel pour une certaine valeur sur le rouleau virtuel. Comme il y a beaucoup plus d’arrêts virtuels que d’arrêts réels, un arrêt réel sera lié à plus d’un arrêt virtuel.
Donc, la probabilité d’obtenir une certaine combinaison de symboles dépend de l’arrangement des rouleaux virtuels. En d’autres termes, les chances d’obtenir une image sur le rouleau réel dépendent du nombre d’arrêts virtuels auxquels correspond l’arrêt réel.
Les systèmes informatiques ont rendu les machines à sous beaucoup plus adaptables. Par exemple, les joueurs peuvent maintenant parier de l’argent directement d’un compte crédit plutôt que d’utiliser des pièces chaque fois qu’on tire la manche. On peut aussi garder la trace des gains et des défaites plus facilement
L’un des principaux avantages du système électronique pour les fabricants de machines à sous est qu’ils peuvent facilement configurer la fréquence à laquelle la machine paie.