Un calendrier de Sonnets : Septembre, Helen Hunt Jackson, 1891.
O golden month! How high thy gold is heaped!
The yellow birch-leaves shine like bright coins strung
On wands; the chestnut’s yellow pennons tongue
To every wind its harvest challenge. Steeped
In yellow, still lie fields where wheat was reaped;
And yellow still the corn sheaves, stacked among
The yellow gourds, which from the earth have wrung
Her utmost gold. To highest boughs have leaped
The purple grape,—last thing to ripen, late
By very reason of its precious cost.
O Heart, remember, vintages are lost
If grapes do not for freezing night-dews wait.
Think, while thou sunnest thyself in Joy’s estate,
Mayhap thou canst not ripen without frost!
Tentative de traduction :
Ô mois doré ! Comme ton or est comblé haut !
Les feuilles jaunes des bouleaux brillent comme des pièces lumineuses
Sur des baguettes ; la langue des monnaies jaunes du marronnier
La récolte est contestée par chaque vent. Imprégnés
De jaune, gisent encore des champs où le blé a été ramassé ;
Et toujours jaunes les gerbes de maïs, empilées dans
Les calebasses jaunes, qui ont arraché de la terre
Son meilleur or. Pour des rameaux plus hauts a sauté
Le raisin pourpre, -la dernière chose à mûrir, tard
En raison de son coût précieux.
Ô coeur, souviens-toi, les millésimes sont perdus
Si les grappes n’attendent pas les nuits glacées.
Pense, tandis que tu t’ébroues au soleil dans l’état de Joie,
Peut-être bien que tu ne peux pas mûrir sans gel !
Peinture de Kurt Jackson, Hedge in the Sun, 1999.