L'aube étincelante noie mon regard
Ma folie naissante se montre un peu tard
Je voudrais courir comme si j'avais des ailes
Je voudrais vous dire que la vie est belle
Comme une faim tenace qui mordille le ventre
Comme un instant fugace qui vacille et vous tente
Comme un brasier immense autour de tous ces fous
Comme une parenthèse entre lui, toi, moi, vous
Courons tant qu'il est temps, avant que tout ne cesse
Mordons à pleines dents dans la joie et l'ivresse
Sans plus nous soucier du comment, du pourquoi
Sans même sourciller lorsqu'on n'a plus de foi