Le cœur du livre parle de l'amitié amoureuse, qu'ont connu Grossouve et Mitterrand, et de la lente agonie de celle-ci, accélérée par les affaires, qui sont le cancer de tout Pouvoir.
Fascinant voyage dans les fastes et les intrigues de l'aristocratie Mitterandienne, qui ma foi est à des années lumières du bling bling racoleur d'aujourd'hui... Mais au delà, ce que je retiens, est la violence primale des sans grades, quand un grand chasseur, un vrai grand influent (rien à voir avec nos petites intrigues marketing) vacille, il n'y a plus d'humanisme, mais une chasse médiatique (et encore Internet n'existait pas à l'époque), avec la gloire pour celui qui ramènera la tête de l'homme de pouvoir, quelles qu'en soient les conséquences.
Il doit bien être difficile d'être Eric Woerth, la meute est nombreuse