Samedi dernier, à la radio, j'écoutais sur France Inter Pierre Rabhi. Philosophe écologiste, paysan, immense sage, défendant la "sobriété heureuse" en son jardin, un plaisir intense à l'écouter.
Puis, je suis tombé sur la radio commerciale BFM, sur une émission intitulé Green Busness. Comment développer les énergies renouvelables? Quels nouveaux marchés de l'économie verte? Et autres sujets autour de ce thème.
Le contraste était grand entre ces deux atmosphères, ces deux manières de concevoir l'écologie. Et ma première tentation a été de les opposer, de préférer le magnifique discours qui s'adresse à nos coeurs aux mécanismes économiques plus triviaux.
Et puis, je me suis dis, que si nous voulons nous en sortir, nous aurons besoin des deux : de la philosophie qui s'adresse à notre raison, comme de l'économie qui se concentre sur nos intérêts matériels. Il faudra à la fois convaincre les gens de droite comme de gauche, les femmes enceintes comme les personnes âgés, les hommes d'affaires comme les pauvres gens. Nous aurons besoin de tout le monde, et donc de toutes les convictions, de la pluralité des discours et des conceptions du monde.
Et, c'est, modestement, ce que j'essaie de faire sur ce site : chercher des outils politiques qui permettent de relier différents éléments de la question écologique pour en faire un ensemble viable.