Bien que mon accouchement me laisse un goût amer (ça n’avait rien du plus beau jour de ma vie), il a eu l’avantage d’être rapide (poulette est née une heure après le début des contractions) et sans domages pour moi (ni épisiotomie, déchirure ou éraillure). Le repos forcé pendant les 24 heures suivant la naissance a au moins eu pour effet de me requinquer. Une semaine après la naissance, je suis donc « back in shape » , à 4 kg de mon poids initial (la plupart de mes kilos de grossesse étaient dus à la rétention d’eau).
Poulette va bien, très bien si l’on compare à ses petits voisins de couveuse. Elle est bien emmaillotée dans un petit berceau en plastique avec seulement une électrode au pied pour surveiller ses constantes. La seule raison pour laquelle elle reste en néonat est car elle n’a pas les 2 kilos réglementaire pour sortir (il me semble qu’en France la limite est à 2,5 kilos). On ne craint donc pas pour sa vie (sauf à chaque coup de fil de l’hôpital ou lorsqu’on change de place son berceau sans nous informer) et ça c’est un énooorme avantage!
L’allaitement a donc pris une place encore plus importante pour moi. C’est la seule et unique chose que je peux lui apporter en ce moment et ça tombe bien c’est ce dont elle a le plus besoin. La succion n’est pas encore complètement acquise donc pour l’instant c’est tire-lait et biberons mais tous les jours on se fait un petit moment « découverte du sein » et je dois dire que j’ai bon espoir de pouvoir l’allaiter à 100% au sein lorsqu’elle sera de retour à la maison.
Me voilà donc sans mon bidon et sans mon bébé, c’est un étrange sentiment d’être maman à mi-temps…
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