Une entreprise chinoise spécialisée dans les constructions métallurgiques, Yuanda, vient d’être choisie par les propriétaires de la Tour Carpe Diem (Aviva et Prédica, filiale du Crédit Agricole) pour la construction des cadres de façades, une grande première en France, qui suscite le mécontentement des professionnels français du bâtiment.
La Tour Carpe Diem
« C’est un mauvais coup porté aux entreprises de notre pays dans une période difficile, notamment dans le secteur de l’immobilier d’entreprise », a déclaré à l’AFP André Liébot, président du syndicat national des façades. Ce dernier dénonce un « dumping économique, social et environnemental des Chinois qui veulent s’implanter en France comme ils l’ont fait en Afrique et en Europe de l’Est ».
L'entrée de la Tour
C’est finalement grâce à une offre de 18 millions d’euros que l’entreprise Chinoise a pu l’emporter, face aux deux français, Goyer (filiale d’Eiffage) et Ouest Alu qui proposaient des offres de 24 et 25 millions d’euros pour ce lot.