Borloo berger ou loup déguisé ? Farce radicale ?
Berger ?
Borloo, le radical valoisien joue le berger des troupeaux. Vous savez : ces brebis qui paissent les herbes du Marais, au centre de la quadrature du cercle ; d’un cercle étrange dont le foyer principal est nettement à droite (ce qui, vous en conviendrez, devrait surprendre tous ceux qui ont quelques souvenirs de géométrie). Berger – je ne parle pas ici de l’anis du même nom – Borloo veut « ras-sem-bler autour de Sar-ko-zy ! ». Et bien sûr aller chercher une par une si possible les brebis égarées du Modem.
Voilà une bêlante qui a de quoi réjouir les loups aux aguets qui s’inquiètent d’une éventuelle dispersion de la barbaque en 2012. Unis Mais Prudents, ils sont venus canines rognées aux ateliers – aux râteliers ? - du parti radical à Lyon, le weekend dernier. Imaginez la brochette digne du parc animalier de Courzieu : Lagarde, le chef de file des sénateurs-loups et sa collègue Lamure, les députés-loups Perrut, Verchère et Grossetête. Sans compter le louveteau Havard. C’est vous dire la fibre sociale de la meute.
Loup déguisé ?
L’hypocrisie est l’hommage que le vice rend à la vertu dit le proverbe : le Borloo est vice (admirez la riche polysémie des mots) - président de l’UMP.
Le déguisé, que Forbes donnait il y a quelques années comme l’un des avocats les mieux payés du monde (normal, il était aussi celui du Nanard tapi sous l’aile peu regardante de la gauche) se verrait…