Un oreiller de plumes blanches dissimule le cercle lunaire La douleur de ton fléaux ; pire qu'une ronce Sans regret, mon sang se déverse Démon à présent ailé de plumes noires Serre-moi et déchire-moi contre toi La solitude me rongera dans ton poison
Sa lumière éclatante laisse transparaitre toutes vérités
Et celle de cette nuit se repend délicatement dans l'air
La terreur intervient au-delà des dunes enneigés
Des yeux de prédateurs affamer, sombre
S'ouvrent sauvagement aux coeurs des flocons
Acclament et suppliant une plus forte pénombre
Et qu'enfin le crépuscule s'évade de ce mont
Se soir, tu te montrera docilement vers moi,
M'arrachant un baiser éternel sur mon cou
Rendant mon coeur pieu, un cristal froid.
Pénètre en moi tes canines de loup...
Je frisonne d'envie à ta venu
Que ton doux soupir m'envoute définitivement
La mise à nue de mon être ; instant tant attendu
En me noyant dans ton regard impertinent
Ton charme m'envahit de spasmes
Mon être désirs que de morsures
Et que de ton regard vide d'âme,
Plus avide encore à tes moindres murmures.
Un gémissement sourd quémandant
Suce-moi, dévore-moi, que nos sang s'entremêlent
Lape-moi, que tout ton être me pourfende
Et que notre immortalité à jamais nous cèle
Pétales noires fragiles qui m'ôtent la vie
Fleure agile, contrasté, emplie de vices
Offre-moi dont tes roses déraciner pour l'infini
Sur ma peau à présent saturée de stalactites et pâle
Je ne souhaite plus que tu cesses
Ce geste sensuel, si tabou et si sale
La neige innocente devient sang impure
La naissance d'un Satan se perpètre se soir
Ma pierre tombale nait déjà si mûre ...
Invite-moi à cette mort utopique
Vide moi, que ton poison devient mon roi
Je deviens femme, mon coeur abdique.
Ma mutation ne sera que mon plus grand désir,
Ma passion mourante sans moindre son
Mon péché extrême ; être un vampire