Au mois de juillet dernier, dans le cadre de mon BAFA, je devais effectué un stage pour valider la première formation. Je suis donc allé au Centre de Loisirs de la ville de Marcillé Robert qui ouvre uniquement ce mois-là de l'année. Il prends donc place dans la salle communale de la ville. Me voici donc parée en petite fée pour ma "photo de présentation" sur le panneau des animateurs histoire que les enfants savent de quel bois ils seront dévorés et par qui.Durant ce mois, j'ai pu mettre à profit mes années d'études en école de communication visuelle dont je rembourse encore chaque mois le prêt. J'ai donc fait nombres de panneaux, à commencer par celui de "Bienvenue".
J'ai du aussi me grimer en Jules Verne (thème de la première semaine), au féminin, avec les cheveux blanchis et la pseudo barbe, jusqu'au camouflage de mes lunettes.
De retour chez moi le soir, un important shampooing fut nécessaire. See yourself.
Sans parler des costumes appropriés, de grosses mamas Africaines. Nous étions vraiment dégueulasses, toutes de noir charbonneux vêtues. Et moi qui arbore encore plus le cul made in Africa pour l'activité dansante dont je m'occupais. Sorte de mélange Saga Africa-Macarena et beaucoup de n'importe quoi.
Vidéo à l'appui, preuve que le ridicule ne tue pas. Mais j'ai eu le plaisir de voir que les enfants ont adorés ça et montraient fièrement la superbe chorégraphie aux autres enfants et animateurs, la rançon du succès.
Et enfin, quatrième et dernière semaine : "La mythologie s'invite chez nous". Cette fois j'ai crée des super coconuts pour poitrines féminines pour l'équipe d'animatrices. Enfin c'était plutôt des sortes de coquillages mais nous ne les avons finalement pas utilisé.
Avant-dernier jour pour les enfants, dernier pour moi qui devais me préparer le lendemain pour mon séjour d'août avec les handicapés dans le sud de la France, sortie à la piscine de La Guerche comme chacune des trois dernières semaines (sortie à Cobac Parc la première semaine) avec quelques photos faîtes avec mon appareil photos qui circulait de mains en mains alors que nous attendions à l'entrée l'ouverture. Et enfin une photo dans le car, façon avant-après.
En conclusion, ce fût une expérience intéressante même si j'aurais aimé m'entendre plus avec les autres animateurs. Certes il n'y a pas eu de problèmes entre chacun mais je ressentais parfois la différence d'âge. Enfin en même temps je me marrais beaucoup avec les plus jeunes de 17-19 ans alors, cela ne veut rien dire. C'est toujours moi et mes problèmes d'intégration et d'ouvrir plus ma big mouth plus souvent. Comme souvent avec les handicapés, mes meilleurs moments sont avec les personnes dont je m'occupe donc ici les enfants. Ce que j'adore c'est que depuis que je suis de retour, en septembre, j'ai eu l'occasion à plusieurs reprises de croiser des enfants qui se souvenaient pour la plupart de mon prénom (contrairement à moi, c'est mon gros problème, la mémoire) et restaient très timides près de leurs maman, alors qu'ils ne pouvaient rester en place et cesser de parler au mois de juillet. C'est assez drôle de voir une autre facette de ces petits "monstres". C'est le bon côté de l'animation, le sentiment d'enrichir et d'amuser les gens et de leur laisser un souvenir plus ou moins mémorable. Ça n'a pas de prix.