J'écoutais ce soir à la radio un sondage concernant la réforme des retraites.
Ce n'était pas un sondage du Figaro !
Non, sur 1000 sondés représentatifs, plus des 3/4 des sondés considèrent que la future loi est injuste, qu'elle instaure des différences entre les français, qu'elle ne réglera rien sur le long terme. Ce sondage d'hier montre que les Français sont opposés à cette réforme.
Demain, des milliers de Français défileront contre cette réforme avec trois principales demandes : pas de report de 60 à 62 ans de l'âge de départ à la retraite, pas de report de 65 à 67 ans de l'âge pour toucher un taux plein pour les carrières incomplètes, prise en compte de la pénibilité.
Malgré tous ces signes qui montrent que les Français sont très majoritairement opposés à la réforme proposée par le gouvernement (ce qui ne veut pas dire que les Français sont opposés à une réforme), le gouvernement a annoncé qu'il ne cédera sur rien car il considère que SA réforme est la seule possible. Nous sommes vraiment dans une démarche idéologique.
Devant une telle surdité gouvernementale, on peut se demander où en est aujourd'hui la démocratie !
Des solutions existent...
Comme le démontre Gael dans son billet, même si les sommes annoncées en milliards d'euros peuvent paraître importantes pour le quidam, ne sont pas si importantes rapportées au PIB !
Mais elles nécessiteraient de ne pas faire supporter 92% du financement par les salariés mais d'élargir l'assiette à certains revenus du capital .