J'ai eu une excellente surprise en découvrant sous une pile de bouquins ce service presse pour Albin Michel (que j'avais complètement oublié, toutes mes excuses pour ce billet très tardif).
Revenue parmi vous avec quelques titres... beaucoup de fatigue... et des milliers de billets de retard dans mon google reader. Juste un billet important à signaler : ici !
J'ai eu une excellente surprise en découvrant sous une pile de bouquins ce service presse pour Albin Michel (que j'avais complètement oublié, toutes mes excuses pour ce billet très tardif). Ce roman est tout à fait captivant. Il entremèle les réalités du XIXe siècle et du XXIe, les voix de personnages attachants. Leur point commun ? Ils ont tous un lien plus ou moins fort avec le peintre Robert Oliver, hospitalisé pour avoir voulu saccager un tableau de la national gallery de Washington. Son psychiatre, Marlow, interroge l'entourage du peintre pour tenter de le soigner. En effet, depuis son acte, l'artiste est resté muet. Mais il dessine et peint sans relache. Marlow, bravant les règles de sa profession, s'immisce dans la vie de son patient. Il rencontre d'abord la jolie Kate, son ex femme et mère de ses deux enfants. Modèle de la femme qui gère tout de main de maitre, Kate a toutefois abandonné ses aspirations pour ses enfants et son mari, grand enfant. L'autre personnage important est Mary, une de ses étudiantes qui découvre sa vocation picturale grace à son cours. La troisième, celle qu'il peint tout le temps, je ne vous dirai s'il s'agit de Kate, de Mary ou d'une troisième dame. Sachez simplement qu'elle l'obsède. Tout cela est ancré dans notre époque. Ce qui est plus lointain, ce sont les lettres que Robert Oliver garde sur lui en permanence. Elles sont de Béatrice de Clerval, peintre contemporaine des impressionnistes, et de l'oncle de son mari, peintre également. Les premières parlent de peinture avant que les deux artistes ne se rapprochent.Si je n'ai pas trouvé le style éblouissant, j'ai apprécié l'intrigue. Cette incursion dans la vie d'un peintre génial est tout à fait prenante et j'ai souvent eu du mal à délaisser ce roman pour mes cours. Bref, une lecture que je recommande !
J'ai eu une excellente surprise en découvrant sous une pile de bouquins ce service presse pour Albin Michel (que j'avais complètement oublié, toutes mes excuses pour ce billet très tardif).