Varsovie

Publié le 06 septembre 2010 par Calineczka

Je me rends compte que j'ai oublié de le poster ce week-end. J'ai fait la découverte il n'y a pas longtemps de cette chanson francaise. (je n'y connais rien en chanson francaise je m'en excuse). Damien Saez se résumant a "jeune et con" j'étais plutot surprise. Ce n'est pas un chef d'oeuvre de la chanson francaise mais c'est toujours agréable a écouter.

La chanson est extraite de Varsovie - L'Alhambra - Paris qui est le quatrième album de Damien Saez, sorti le 21 avril 2008. Il s'agit d'un triple album. À sa sortie, il est disponible sous deux formes : un coffret rassemblant les trois disques ou un simple CD (Paris).Il s'agit d'un album entièrement acoustique dont la majorité des chansons traite de la rupture de Damien avec sa compagne d'origine polonaise, Katarzyna. Les deux premiers disques, Varsovie et L'Alhambra, qui forment un tout, se veulent avec leur style et leur instrumentation très dépouillés un véritable hommage à ses idoles de la chanson française, notamment à Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et Georges Brassens. Quant au troisième disque, Paris, il se rapproche davantage de la variété avec une instrumentation plus poussée et mélodieuse, et est plus accessible à l'écoute, d'où le fait qu'il puisse être acheté séparément. Cet album, malgré le peu de publicité, est devenu disque d'or. (souce wikipedia)


Damien Saez - Varsovie

 

Quand j'y suis arrivé la gare était déserte


Varsovie au matin, c'est un peu triste à voir, c'est vrai
Capitaliste oblige, je tire un peu de cash pour Kasia
Un gamin au café vient de planter son nez dans un bol de soupe froide
Sac à dos, accosté sur un quai solitaire

J'envoie par téléphone quelques photos loufoques, un peu de mon histoire
Aux amis parisiens qui me disent "Allez, reviens, c'est pas pour toi là-bas !"
Tout seul dans le wagon, mon regard qui se jette par la fenêtre
Je regarde Warszawa loin de moi qui s'en va

Nous fendons l'horizon direction Zakopagne

La neige tient le siège de la vieille Pologne
J'imagine soudain, oui, qu'un jour d'autres trains ont dû passer par là
Vieille dame sans dents tire la charrette
Telle vague céleste, vole un oiseau sans tête

Le jour se lève
Sur la campagne
Un vieux cheval fou
Me tient tête de loin
Parfois, je rêve que je suis Jivago
Et qu'elle m'attend là-bas
Sous le vol du corbeau
Et qu'elle m'attend là-bas
Sous le vol du corbeau

Toujours dans le couloir, une autre silhouette
Vient joindre sa fumée,
Sa fumée de cigarette
Non, je ne suis plus seul et d'un oeil polonais
Il me dit quelques mots dans un silence slave
Je le trouve beau

Au wagon restaurant, sur vieille gazinière
On me cuisine un steak qui saigne la vodka, il est beau l'ancien temps !
Bientôt, tout ça sera sous plastique à la morgue
Et ce sera comme ailleurs
Un croque-monsieur sans vie dans un wagon sans bruit
Mon ami du couloir me rejoint, sans surprise
Et me tend sans rien dire un thé à l'eau de vie
Sans comprendre un seul mot de l'autre, nous parlons de nos femmes, de nos vies
Voyageurs, nous refaisons nos mondes
Et des gamins surgissent
Ils ont l'oeil du futur
Et le coeur des étoiles !

Ici, on sourit pas ou seulement quand on boit
Y a Bartek, y a Ianek, y a Vojtek et y a moi

Allez, chante, gamin, que demain sera mieux
Et laisse la vodka faire s'effacer la peine
Ami, toi d'un autre pays
Je te suis amoureux

Le jour se lève
Sur la campagne morte
Un vieux cheval fou
Me parle un peu de loin
Parfois, je rêve que je suis Jivago
Et qu'elle m'attend là-bas

Sous le vol des corbeaux