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Adieu l’Amine : «l’Auvergnat» d’Hortefeux se tire ailleurs… chez Villepin

Publié le 06 septembre 2010 par Kamizole

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Souvenez-vous : c’était à Seignosse dans les Landes à la fin de l’été dernier où se tenait l’université d’été de l’UMP. Un jeune militant dacquois, Amine Benalia-Brouch – son père est Algérien, sa mère Portugaise – souhaite être pris en photo avec Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur. Celui-ci se plie sans doute avec mauvaise grâce à cet exercice. Une militante lui présente Amine : «Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière»Brice Hortefeux avait alors répondu : «Ah, mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype, alors. C’est pas du tout ça». «C’est notre petit Arabe» ajoute la militante selon l’enregistrement.

Brice Hortefeux concluant : «Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes». Devant la polémique – une de plus – il s’est ensuite défendu stupidement en prétendant avoir parlé des Auvergnats… Ce qui n’a pas convaincu semble-t-il en première instance le tribunal correctionnel qui l’a condamné à 750 euros pour injure raciale. Brice Hortefeux a fait appel. A suivre…

Comme à chaque fois que les problèmes soulevés sont graves, Eric Fottorino s’était fendu d’un édito dans Le Monde… dont le titre : Valeurs prend d’autant plus de relief aujourd’hui. On ne pourra pas lui reprocher un quelconque manque de constance !

A l’époque, Amine avait soutenu le ministre de l’Intérieur. Mais aujourd’hui, il rend son tablier. La coupe est pleine. Il n’avait pas du tout apprécié le débat sur l’identité nationale non plus que l’arrivée de Philippe de Villiers à l’UMP en août dernier. La charge furieuse de Sarkozy & consorts contre les étrangers et les Français d’origine étrangère, et maintenant l’offensive sans précédent contre les Roms et les gens du voyage ont fait le reste… «Le divorce avec l’UMP a été progressif jusqu’aux annonces sécuritaires récentes : ” la goutte d’eau qui fait déborder le vase”

Je lis dans un article du Monde (23 août 2010) Amine, “l’Auvergnat” d’Hortefeux : “Je rejoins le parti de Villepin” qu’il dénonce la politique «tout sécuritaire» de Nicolas Sarkozy : «Je ne suis plus d’accord avec la politique menée par Nicolas Sarkozy (…) Cette orientation totale sur la sécurité fait qu’aujourd’hui on mélange tout et on s’en prend par exemple à une origine, comme celle des Roms»

Il va plus loin dans 20 minutes «Aujourd’hui on attaque les Roms, demain, ce sera qui ?»… Eh ! Oui… Ne jamais oublier les propos du pasteur allemand MARTIN NIEMÖLLER qui connut l’enfermement dans les camps nazis :

«Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas communiste. Quand ils sont venus chercher les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, car je n’étais pas social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit, car je n’étais pas juif. Et quand ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester»… En mai 68, «nous étions tous des juifs allemands» quand le pouvoir s’en prenait à Dany Cohn-Bendit.

Dominique Paillé, un des deux porte-parole avec l’inénarrable Frédéric Lefebvre qui n’en rate jamais une - il vient d’opposer la situation des Français confrontés à l’insécurité et celle des Roms pourchassés par la police de Sarko : Lefebvre (UMP) sur les critiques de l’Eglise: “ne pas oublier la souffrance des Français” (dépêche AFP du 23 août 2010) – aura beau affirmer que «ce départ n’a rien de symbolique» lis-je sur Le Monde du 23 août 2010 L’UMP sur le départ d’Amine “l’Auvergnat”: “Un cas totalement isolé”… Cela n’est pas du tout l’avis d’Amine Benalia-Brouch dans 20 minutes : Il y aurait au moins une dizaine de militants UMP qu’il connaît souhaitant quitter l’UMP : «Un cas isolé, je ne le pense pas»

«Il abandonne l’UMP, abandonne Nicolas Sarkozy, sans tristesse mais avec une grande joie» lis-je sur 20 minutes le 23 août 2010 L’«Auvergnat» de Brice Hortefeux quitte l’UMP pour le parti de Villepin>.«Je déteste cette politique qui consiste à monter les Français les uns contre les autres pour gouverner».

Il avait rejoint l’UMP pour la présidentielle de 2007. Sans doute abusé par les multiples discours à géométrie variable du candidat Sarkozy. Les déçus n’y doivent pas plus manquer que les cocus… Son cas est médiatisé parce qu’il avait été au centre de cette énorme polémique déclenchée par la vidéo de l’incident de Seignosse, filmée pour Public-Sénat. Combien quittent l’UMP sans trompette : il suffit de ne pas reprendre sa carte et ne plus participer aux activités militantes. Frédéric Lefebvre nous expliquera encore – et sans rire - la baisse des effectifs par la… mort des militants ! Si c’est aussi létal que ça, mieux vaut prendre effectivement prendre ses jambes à son cou

:)

Dominique Paillé aura beau soutenir le contraire, la conclusion de Maud Pierron sur 20 minutes est certainement plus proche de la réalité : «Ce départ a tout d’un symbole négatif pour le parti majoritaire, qui tente de contrer les critiques virulentes sur sa politique sécuritaire, durcie par Nicolas Sarkozy en personne au cœur de l’été, avec sa proposition de déchoir de leur nationalité des personnes d’origine étrangères»

D’autant que les critiques ne manquent guère parmi des grosses pointures de l’UMP Bien évidemment Dominique de Villepin qui s’est exprimé de manière très forte dans un point de vue donné au Monde le 23 août 2010 Une tache de honte sur notre drapeau. Sarko ou l’Elysée - mais c’est la même chose… On imagine mal “l’omniprésident” ne pas se mêler de contrôle le moindre bouton de guêtre ! – ont envoyé une fois de plus leurs chiens de garde japper dans les médias et mordre les mollets de Villepin.

  • Un sacré “triumvir/us” à défaut d’être des “têtes pensantes” !
  • Christian Estrosi (ministre de l’Industrie) : «On voit bien qu’il instrumentalise une fois de plus le drapeau français, tout simplement pour nourrir une vieille petite haine recuite». Luc Chatel (porte-parole du gouvernement et, sans nul doute fort accessoirement ministre de l’Educ-Nat où le “Bécassin” brille surtout par son inintelligence native) : «La rancœur ne doit pas effacer la mémoire».

    Il croit ainsi tacler Dominique de Villepin puisque son argumentation consiste à rappeler que c’est alors que celui-ci était 1er ministre que fut adoptée la loi du 24 juillet 2006 sur «l’immigration et l’intégration» durcissant les conditions d’entrée et de séjour des étrangers et simplifiant les procédures de reconduite à la frontière. Il se targue fort heureusement de n’avoir point «la mémoire courte»… Sans nul doute un cas véritable d’Alzheimer : amnésie très précoce car il oublie que le promoteur de cette loi n’était autre que le ministre de l’Intérieur de l’époque : un certain Nicolas Sarkozy !

    Quant à Benoît Apparu, secrétaire d’Etat au Logement, rarement en retard d’une sarkonnerie : c’est lui qui pendant la campagne électorale des régionales avait affirmé qu’en mélangeant du «vert (écolo) et du rose (socialiste) cela donnait du brun» ! Il me semble qu’il devrait bien la boucler car la période actuelle et les délires sécuritaires de Nicolas Sarkozy évoqueraient plutôt «Matin Brun» ! il considère que Villepin est dans le «déni de la réalité» et joue «les pères moralistes».

  • Parler de morale chez Sarko relève bien entendu de l’incongruité et nous savons tous que les plus fous accusent toujours les autres de l’être…
  • Pour clore ce chapitre, je n’aurais garde d’oublier Eric Ciotti… Il avait déjà apporté la preuve de sa stupidité sur fond de dérives dans la démagogie populiste fort proche de l’extrême droite mais s’il existait quelque award de la sarkonnerie et quand bien même y aurait-il pléthore chez les nominés, il aurait de grandes chances de recevoir une distinction à lire sur RTL Info (24 août 2010) qu’en réponse à une déclaration de Villepin du même jour (également sur RTL) estimant «la politique de reconduite des Roms indigne, inefficace et dangereuse» Eric Ciotti avait déclaré «La réaction de Dominique de Villepin est pathétique».

    N’ayant toujours pas le son, je n’en sais pas plus sur la “sortie” de Ciotti. Mais quand bien même eût-il fait Sciences Po, je me permettrais de lui donner une petite leçon de français, laquelle vaudra itou pour nombre de politicards qui usent inconsidérément du terme «pathétique»… qu’ils consultent le Robert. “Pathétikos” signifie «relatif à la passion» (de pathos). Parmi les synonymes, vous trouverez : émouvant, touchant, bouleversant, poignant… Je doute qu’aucun de ces sentiments ne soient présents dans l’esprit ou surtout le cœur – il n’en doit point avoir beaucoup ! – de Ciotti. Peut-être utilise-t-il alors pathétique dans l’acception «dramatique» ?

    Je ne vois rien de dramatique dans ce qu’a exprimé dernièrement Dominique de Villepin sur la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy et l’expulsion des Roms. Si Ciotti pense tout simplement qu’il est ridicule, qu’il le dise simplement au lieu d’user d’un mot dont il méconnaît visiblement le sens qui a sans doute l’avantage de faire plus savant mais surtout… très con !

    Parmi les critiques dans la famille UMP on trouvera aussi Alain Juppé qui le 18 août 2010 s’exprimant sur France-Inter avait trouvé la proposition de Christian Estrosi – sanctionner financièrement les maires défaillants en matière de sécurité “complètement absurde” (dépêche AFP) ajoutant «Parfois le gouvernement dérape» (Flash Actu du Figaro, 18 août 210). S’agissant des Roms reconduits dans le cadre d’un retour volontaire, il se prononçait pour l’application de la loi «dans des conditions humaines»… Ça ne mange pas de pain.

    Jean-Pierre Raffarin n’est pas en reste quand il dénonce une “dérive droitière” de l’UMP et appelle Fillon à s’exprimer (dépêche AFP) du 24 août 2010. S’il ne condamne pas Nicolas Sarkozy, estimant «que le président de la République est à la hauteur de sa fonction quand il mesure à son poste le niveau d’exaspération des Français, face à l’insécurité» tout comme Alain Juppé il tacle sans ménagement «les propositions absurdes» d’Eric Ciotti : mettre en prison les parents d’enfants délinquants ou de Christian Estrosi visant les maires jugés – par qui ? – défaillants en matière de lutte contre la délinquance.

    François Fillon dont Libération s’étonnait le 23 août 2010 de l’assourdissant silence sur la sécurité Pourquoi il se tait : «Depuis le discours musclé du chef de l’Etat à Grenoble le 30 juillet, les membres de la majorité n’ont cessé de commenter - pour le soutenir ou le critiquer - le virage à droite du président dans sa stratégie de reconquête d’une partie de son électorat. Pas le Premier ministre». Serait-il sur le départ ? Je vous livre telle quelle une remarque d’un responsable de l’UMP, syntaxe approximative comprise ! «L’absence de Fillon sur la sécurité a été un sujet pour Nicolas Sarkozy, qui aimerait qu’il s’exprime d’avantage»

    Sans doute François Fillon n’était-il pas franchement d’accord mais je rappellerais que le courage n’est pas vertu cardinale chez le 1er ministre : ses propres amis politiques l’avaient affublé du sobriquet «Courage Fillon» quand il était ministre de la Santé – en charge de la réforme de la retraite (2003) qui porte son nom. A voir le nombre de couleuvres que Nicolas Sarkozy lui fait avaler depuis sa nomination à Matignon – matin, midi et soir… Il doit même aimer cela au point de «s’en relever la nuit» ! (Brigitte Fontaine sur un autre sujet) – il est évident que s’il avait du cou…rage politique, il y aurait belle heurette qu’il eût dû démissionner !

    Le cul-béni patenté a dû avoir les oreilles qui lui ont sifflé avec les critiques de l’Eglise – jusqu’à Benoît XVI ! – au sujet de l’ignoble “chasse aux Roms”… menée par la police de Vichy Sarkozy.

    En matière de sécurité, Fillon se contente - prudemment - d’appeler à ne pas “instrumentaliser”l’immigration (dépêche AFP du 24 août 2010) ni à droite ni à gauche. Autant dire qu’il ne se mouille pas et qu’il faudrait même y voir une critique non seulement de l’UMP mais également des dérives de Nicolas Sarkozy : la meute de ses fidèles soutiens ne monte pas à l’assaut sans une bonne ration de biscuits fournis par l’Elysée !

    Il appelle à agir “avec fermeté, continuité et justice, sans laxisme ni excès”, dans ce dossier dont le chef de l’Etat a fait une priorité de l’été. Répondant à l’évidence aux fortes critiques des catholiques, il aura beau affirmer que «La tradition humaniste de la France va de pair avec le respect de ses lois par tous ceux qui se trouvent sur son territoire» on cherchera longtemps en vain la moindre once d’humanisme dans la manière dont sont traités les Roms quand bien même choisiraient-ils «volontairement» ! de rentrer en Roumanie comme le soutient Fillon. Hortefeux ne leur laissant pas le choix, comme je l’ai déjà souligné : “la valise ou la destruction du campement” !

    J’eus volontiers ironisé sur l’avenir de Nicolas Sarkozy, empêtré dans les affaires : une des dernières en date n’est pas triste puisqu’il appert que selon le Canard Enchaîné La demande de légion d’honneur à De Maistre venait du cabinet de Sarkozy (Libération du 25 août 2010) en 2007, quand il était ministre de l’Intérieur et – surtout ! – candidat à la présidence de la République… Il s’agissait à l’évidence de remercier l’entremetteur apportant les monceaux de pépètes des Bettencourt.

    Tout à fait curieusement, Xavier de Maistre était entendu une nouvelle fois au même moment par les policiers – curieuse coïncidence ! - précisément au sujet de cette même Légion d’honneur. On se souviendra que le lendemain de l’audition d’Eric Woerth (au ministère : régime de faveur !) Maistre avait été une nouvelle fois placée en garde à vue, prétendument parce qu’il existait des différences entre sa version et celle du ministre du Travail. En d’autres temps et lieux, une confrontation directe eût été organisée par un juge d’instruction.

  • Tout cela augure bien de la justice à géométrie variable en cas de suppression du juge d’instruction voulue par Nicolas Sarkozy : «Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous feront blanc ou noir»…
  • Mon envie de rigoler fut néanmoins réfrénée par la lecture d’un texte de l’historien Pierre Cornu, enseignant à l’université de Clermont-2 que me signala Clio le même jour au téléphone Le discours de Grenoble, point de non-retour du sarkozysme (Mediapart le 24 août 2010) où il écrit que «Le discours de Grenoble est une folie, mais une folie assumée» : «Le durcissement spectaculaire, en discours comme en actes, de la politique sécuritaire et migratoire française depuis le début de l’été 2010 (…) représentant une transgression majeure, et sans doute irréversible, du pacte républicain tel que refondé à la Libération par les forces sociales et politiques issues de la Résistance».

    Qu’il s’agisse à l’évidence d’un calcul politicien visant à faire oublier les «affaires» et la réforme des retraites que Nicolas Sarkozy s’obstine à nous infliger quand bien même la grande majorité des Français y seraient hostiles – ils seraient aujourd’hui 70 % à approuver le mouvement de protestation qui doit avoir lieu le 7 sept. 2010 : 10 % de plus qu’à l’occasion des manifestations du 24 juin 2010 ! – relève de la dernière évidence.

    Mais Pierre Cornu va plus loin dans son analyse : «si l’État de droit demeure, tout comme les textes fondamentaux qui empêcheront l’application de la plupart des mesures (contre les étrangers, les Roms, etc.) annoncées - ce que le président et son ministre de l’Intérieur savent pertinemment (…) La parole présidentielle a libéré et légitimé une logique purificatrice mortifère». Or, cette logique – purificatrice ! - me semble tout à fait ressortir de la même phraséologie qu’Hitler utilisait en son temps contre les juifs, boucs émissaires idéaux de la crise des années 30.

    «L’arrogance brute de ces soldats du front médiatique ne doit pas faire illusion : leur rusticité intellectuelle n’a d’égale que la sophistication et la puissance des armes à leur service» écrit Pierre Cornu (…) «une propagande jusqu’alors indirecte, et désormais explicite, désigne dans l’Autre la cause unique des maux de la nation : le terrain est préparé pour le pire (…) Le pacte civique est déchiré. Que le sang n’ait pas encore coulé est sans importance pour l’analyse : il a été appelé, et il est rare, hélas, qu’on soit déçu de ce point de vue (…) l’arsenal répressif a atteint dans ce pays une capacité inédite en temps de paix».

    Aujourd’hui les Roms, les musulmans au printemps dernier – que les juifs se méfient ! il m’étonnerait qu’ils fussent épargnés… - et demain tous ceux qui s’opposent à Nicolas Sarkozy ? Je ne suis pas la seule à augurer qu’il saurait tirer partie de n’importe quel nouvel incident grave – fût-il provoqué comme naguère l’incendie du Reichstag - pour tenter d’instaurer un régime dictatorial. J’ai déjà écrit qu’il ne me faisait point de doute qu’il n’aurait aucun scrupule pour faire tirer dans la foule si quelque manifestation devait dégénérer.

    Prêt à tout pour conserver le pouvoir. Sans aucun scrupule car totalement dénué de Surmoi qui seul permet de distinguer le bien du mal. «Voyou de la République» selon Jean-François Kahn au sens où il utilise les mêmes procédés que les caïds de banlieue pour protéger leurs territoires. Pierre Cornu l’écrit en filigrane : «on peut légitimement craindre, au vu des surenchères récentes de quelques députés et ministres, que le pouvoir sarkozyste, qui se sait politiquement condamné en l’état de l’opinion, soit prêt pour se maintenir à prendre le risque d’un basculement dans la violence».

    CQFD… cela me fait bien évidemment froid dans le dos et je ne suis certainement pas la seule ! Aussi bien à gauche qu’à droite il est suffisamment d’humanistes, de républicains et démocrates convaincus : au-delà de nos clivages, mes amis, ressaisissons-nous avant qu’il ne soit définitivement trop tard !

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