Le soleil (la piscine) la chaleur (l'air climatisé) et bien d'autres petites choses auront marqué l'été 2010 chez nous dont la série télé Les Chefs!, qui a littéralement fasciné mes enfants (qui vont d'ailleurs se coucher plus tard ce soir pour écouter la grande finale.)
On a regardé ça d'un coin de l'oeil au début de l'été mais, rendu en août, c'était devenu un incontournable familial chez nous.
Ce qui les a fasciné: la bouffe. Ils ont découvert plein d'aliments qu'ils n'avaient jamais vus (et moi de même!). Ils ont compris qu'il fallait tuer le crabe pour le manger (ben oui, rien ne sert de brailler pour la tite-bête!) et qu'en faire un plat pouvait devenir une véritable oeuvre d'art. Ils ont vu les aspirants-chefs goûter, couper, fouetter, monter des plats colorés et... subir la critique sans broncher, sans bouder, sans se décourager.
Étonnamment, Les Chefs! a éveillé un intérêt pour la cuisine chez mes enfants. Je ne fais pas de tartes ni tourtières, je n'ai pas de recettes transmises de mère en fille. Les miennes viennent en majorité de mes Coup de pouce des 10 dernières années ou de recettes.qc.ca! Et, jusqu'à maintenant, me voir cuisiner ou m'aider à la préparation des repas semblait les ennuyer au plus haut point. Mais, grâce à cette émission, ils me regardent d'un autre oeil. Et ils s'invitent avec joie. Alors j'en profite en leur lançant des : ''Aspirants-chefs, coupez les p'tits bouts des haricots! Vous avez 5 minutes à partir de... MAINTENANT!'' Et les voilà à l'oeuvre. Je fais ensuite l'inspection du travail et je leur donne ma critique.
Ce qui m'a fasciné dans cette émission? L'effort et l'humilité des candidats. Semaine après semaine, ils ont accepté la critique sans se démonter, sans courber l'échine. Ils ont admis leurs fautes avec humilité, sans arrogance. Pas de bitchage, juste de la camaraderie et de l'apprentissage à l'état pur. De l'effort, du travail, de la sueur et des résultats, parfois bons, parfois moyens. Parce qu'on ne peut pas toujours être le meilleur.
En quelques épisodes, mes enfants ont eu la démonstration que cet art -comme tout autre!- ne se maîtrisait pas sans efforts. Alors que les téléréalités valorisent la célébrité facile, c'est assez rafraîchissant, non?