Depuis ce week-end, si vous tapez « trou du cul » dans la page de recherche Google (requête quotidienne s’il en est), le premier résultat renvoie sur la page Facebook de Nicolas Sarkozy (tout comme le bouton « j’ai de la chance »).
Voilà un phénomène qui n’est pas prêt de s’arrêter. Ce phénomène, c’est le Google Bombing, une technique de référencement sauvage qui consiste à orienter les moteurs de recherche vers un résultat précis sur une requête précise. Le fonctionnement est simple : plusieurs sites internet associent au même mot-clé la même adresse choisie, jusqu’à ce que le moteur fasse remonter cette référence en tête de ses résultats (pour lui, si certains mots pointent vers le même site, ces mots et ce site ont forcément un rapport).
L’astuce amuse bon nombre d’internautes, mais à l’Elysée, on doit rire jaune. Google s’est logiquement dépêché de rappeler dans un communiqué que, parfois, des « farceurs » peuvent générer des « résultats étranges » en poussant à l’extrême le fonctionnement de son algorithme. Mais qu’il n’est en rien responsable. « Nous ne soutenons pas cette pratique, qui n’affecte pas la qualité général du moteur de recherche, qui reste impartial ». L’astuce ne dure que quelques jours. Quelques semaines au maximum.
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