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Squally : poème "Crytalya, la Moire"

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Cette femme minaudant avec les damnés
Boucles d'ébène entremêle ses pensées
Fil d'argent noue ses prédestinées
Omettant sa guise à ses doigts de fées
Soumis en patin de bois sous tes valses
Égaré dans des songes qui me révulsent
Je réalise tes intentions qui s'impulsent
Mais esclave de tes cordons, je convulse
Crystalya, toi qui peines sous ton fardeau
Noues-tu mon lien rouge à ton annuaire ?
Tu peux encore espérer ton retour
Je suis incapable d'embellir tes maux
Tire-moi négligemment comme une carte
Amuse-toi à m'effilocher dans la nuit
Si ça t'aide à oublier l'infini
Épargne ces champs de brins que tu essartes
Crystalya, bourreau des avides de vie
Penses-tu cesser ce pouvoir immoral ?
L'humain est abusivement infernal
Avoir un coeur pour être assujetti ?
Veuve noir qui tisse sa toile en voie lactée
Coupe tes fils, ces vies hasardeusement
Dévore tous volatiles fuyant ton serment
Réjouis de ne pas être sous le péché
Tisseuse du temps, crois-moi il est plus facile
De ne pas prendre de partie inutile
Malgré que tes yeux soient si livides
J'accepte de naitre ni humain, que vide.


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