Il faut savoir qu'à l'heure actuelle 98% du génome humain a été breveté et les généticiens dans le domaine s'accordent à dire que le vide juridique concernant la recherche a permis des avancées
laissant les législateurs totalement dépassés par la réalité. Même s'il s'agit de la partie non-fonctionnelle de l'ADN, ces 98% peuvent révéler des prédispositions à certaines maladies ce qui
revêt un caractère médical non-négligeable lorsqu'on souhaite se parer des meilleures intentions. Or, à partir du moment où un brevet est déposé, tous les médecins du monde qui ont besoin
d'effectuer des analyses sont obligés de solliciter les services privés et payants des laboratoires détenteurs du dit-brevet. Cela existe déjà et n'a rien à voir avec de la philanthropie.
Il en est de même pour les végétaux. Sur ce thème, l'Utopia organise une soirée spéciale "Et si les
faucheurs avaient raison?" le jeudi 17 janvier à 20h30 durant laquelle seront projetés deux documentaires suivis d'un débat.
En attendant, voici une interview de Geneviève Azam sur la privatisation du vivant: