Ils se disent énervés, et c’est vrai qu’ils ne tiennent pas en place, leur chanteur n’hésitant pas à descendre dans le public, à sauter, à retrouver les mouvements du rock, le pur le vrai, celui des années 60 telles qu'ils les imaginent. Ils rêvent de succès mondial et c’est sans doute pour ça qu’ils ont commencé à chanter en anglais. Mais ils ont aussi des textes en français. Des textes où ils s’affirment sûrs de leur talent (« Léchez nos bottes ») et où ils disent leur désir d’être entourés de filles.
Il y a du travail, beaucoup de travail. On se dit, à les voir ce soir-là au Réservoir (une salle du 11e arrondissement parisien), qu’ils n’ont pas inventé ce qu’ils font mais qu’ils le font très bien, et qu’ils savent partager avec le public leur envie de s’amuser et de transpirer.