Les Nazis aussi ont commencé petits

Publié le 06 septembre 2010 par Bravepatrie

Au-delà des petites phrases montées en épingle par la presse au cours de la semaine, le Campus 2010 des Jeunes Populaires, qui s’est tenu ce mardi 31 août au Port-Marly, a révélé un mouvement fort, uni et dynamique. Les responsables de l’UMP comme les divers intellectuels de droite invités à l’événement ont su structurer la pensée diffuse qui imprègne la France depuis le début de l’été, pour en faire le bras d’une armée des ombres qui ne demande qu’à le lever à environ 45 degrés, le bras, pour dire « Eh ! J’suis là ! ».
Ça tombe bien, Brave Patrie aussi était là.

Les symboles ésotériques des Pyramides et des divinités aztèques mis à part, quel lien peut-il bien y avoir entre le Nazisme et cette belle journée de fin d’été qui a vu se rassembler les jeunes militants du parti présidentiel dans la verdoyante banlieue yvelinoise ?
Que le lecteur se rassure et nous épargne par la même occasion l’invocation du point Godwin : il n’existe pas à l’UMP de personnage aussi déplaisant qu’Adolf Hitler, et nul n’a l’intention d’exterminer systématiquement les Juifs, les Tziganes, les homosexuels, les handicapés ou les opposants politiques. Même s’il est vrai que les Français ne les aiment pas beaucoup et qu’il vaudrait la peine de se pencher sur la question.
Cet aspect détestable du national-socialisme évacué, force est toutefois de constater que les Nazis n’avaient pas que des mauvais côtés. Parmi leurs qualités indéniables, on peut citer un certain goût pour la discipline, un grand attachement aux valeurs patriotiques et la capacité à rallier la population à sa politique de réformes économiques.
Et surtout celle de galvaniser les foules, jamais égalée jusqu’à présent.

En maîtrisant des forces occultes millénaires, l’UMP entend bien faire exploser le nombre de ses adhérents.">

En maîtrisant des forces occultes millénaires, l’UMP entend bien faire exploser le nombre de ses adhérents.

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En maîtrisant des forces occultes millénaires, l’UMP entend bien faire exploser le nombre de ses adhérents.

C’est bien de galvanisation qu’il s’agissait le 31 août, à l’orée d’une rentrée politique qui s’annonce riche en combats réformateurs.
Ceux qui attendaient un programme, comme ceux qui voudraient voir dans les déclarations des uns et des autres des signaux cryptiques quant aux jeux de pouvoir au sein de l’UMP, passent à côté du véritable sens de ce rassemblement.
Le Campus d’Eté était, comme l’ont souligné tous les Jeunes Pop’ que nous avons interrogés, un moment de fête, une occasion de se retrouver autour d’idées partagées.
Comme dans tout mouvement démocratique, le débat contradictoire était bien entendu présent, en particulier lors des ateliers thématiques de la matinée ou du buffet campagnard de la mi-journée. N’en déplaise à l’éventuel lecteur gauchiste égaré sur cette page, les Jeunes Populaires sont, en proportion égale à celle de toute population, ouverts, sympathiques et dotés d’un cerveau en parfait ordre de marche.
En revanche, et contrairement aux mouvements de jeunesse des partis de la gauche milliardaire, les JUMP savent respecter avec humilité les consignes de leurs dirigeants élus. En se ralliant à leur chef, donc à la volonté du groupe dont ils ont choisi d’être membres, ils respectent leur propre voix et celles de leurs camarades. En un mot, ils font honneur à la Démocratie.

C’est dans cet esprit que Benjamin Lancar, diplômé en charisme ostréicole et incarnation à 78% de la Démocratie, a animé cette journée de réception du Verbe, préalable à sa retransmission à la France entière par les jeunes militants et les journalistes des groupes Bouygues, Dassault et Lagardère (qui bénéficient à titre exceptionnel d’une dispense d’âge).
Dans la communion des séances plénières, on a ainsi entendu le Premier ministre, des cadres de l’UMP et des invités de la société civile distiller avec soin ce que sera le discours des mois et années à venir, souvent interrompus par les ovations d’un public qui avait su faire fi des convictions personnelles qu’il exprimait encore sans réserves quelques heures auparavant.
Sans tabous, sans avoir peur d’énoncer un politiquement incorrect qu’à aucun moment les politiques présents n’ont qualifié d’incorrect, les différents intervenants ont ainsi offert à des Jeunes Populaires avides de connaissance, et dont aucun ne bronchait, le langage avec lequel ils sont dorénavant invités à penser leur rapport politique à la société.
(Nous ne rentrerons pas dans le détail, mais sachez que « barbares », « Gaulois », « Souchiens » sont dorénavant des termes d’analyse sociologique acceptables).

Une armée des ombres est prête à se lever.">

Une armée des ombres est prête à se lever.

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Une armée des ombres est prête à se lever.

C’est dans ce ralliement et cet abandon de l’individualité à la sagesse collective que réside la force extraordinaire du parti au pouvoir.
Le donner pour déchiré, comme le laissent entendre quelques organes de presse trotsko-fascistes, est une grossière erreur. Les gesticulations égotiques de quelques individus grisés par l’absence d’oxygène des cimes, si elles existent bel et bien, ne reflètent pas la volonté d’ordre de ses militants, ni celle des Français qui n’aspirent qu’à mener une vie paisible aux instructions clairement énoncées. Les quelques rebelles s’essouffleront avant de reconnaître la nécessité de gagner en 2012.

C’est rassurés quant à l’avenir que nous avons pu reprendre le chemin de la capitale avant le gang-bang de 23h30 animé par Nadine Morano, et chausser les oreillettes de notre baladeur pour écouter le hit du moment en nous laissant bercer par le roulis rassurant du train qui s’enfonçait dans la nuit.

Tout finit par une chanson.

P.-S.

Pour un compte-rendu factuel de la journée, il vous est possible de retrouver notre livetweet du Campus 2010 des Jeunes Pop’ en cliquant ici. Commencez par le bas de la page pour suivre l’ordre chronologique.
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