Il y a là quelque chose qui m'échappe. Le "Marché" comme il dit, n'a attendu ni les minarets ni l'alimentation hallal pour anéantir gastronomie et paysages français. Et le Marché a si bien fait son travail qu'il ne reste de cela plus rien ou presque. Les paysages sont industrialisés, neutralisés, indifférenciés, l'agression publicitaire et mercantile est partout ; mais, c'est d'un minaret par-ci par-là qu'on discute. L'alimentation je n'en parle même pas, je n'ai jamais mis les pieds dans un Quick (que les Dieux en soient remerciés), on ne peut pas faire 3 pas sans tomber sur un de ces "restaurants" babyloniens ; mais, c'est quand cette américanisation est en partie islamisée qu'on pleurniche.
Je veux bien qu'on s'oppose à cette idée de restaurants exclusivement hallal (encore que, je ne vois pas bien à quel titre), ou à l'édification de mosquées, mais par pitié pas avec l'argument fallacieux de l'identité nationale à défendre. Elle n'existe plus, cette identité. Il fallait crier avant. Comment peut-on en arriver à défendre en Quick "l'art de vivre français" ? C'est pathétique. Pauvre droite... Quelque part, ça fait du bien de constater qu'il n'y a pas que la gauche qui ne sait plus du tout où elle habite...