Alors que la population n’utilise en temps normal que 10% de son cerveau, certains enfants en utilisent plus et développent des pouvoirs étranges. C’est le cas de Naoya et Naoto. Confiés très à un organisation par leurs parents, les deux frères finissent un jour par s’échapper pour vivre au calme. Malheureusement, ils vont être traqués car ils ont un rôle important à jouer et l’organisation en semble pas prête à les laisser partir.
Night Head Genesis ou l’art du gachis. Au premier abord, cette série avait ce petit truc en plus qui la distingue des animés moyens, malheureusement, la magie du début s’efface et laisse place à la déception.
Traitant d’un sujet intéressant, NHG l’utilise de façon bien médiocre. Que se passerait-il si les humains parvenaient à utiliser plus que 10% de leur cerveau ? L’idée de base est séduisante, avouez. Même si le début peine à décoller, les 7 premiers épisodes sont bons, montrant deux frères capables d’utiliser une grosse partie de leur cerveau. Cependant, pour des raisons obscures, le scénario s’emmêle les pinceaux et empreinte des chemins tortueux, si bien que la trame d’origine n’avance plus du tout.
Des histoires parallèles apparaissent, histoires inutiles et sans rapport direct avec l’intrigue. En effet, on sait que les 2 frères doivent jouer un role primordial pour l’humanité. Pourtant, ces histoires ne traitent pas de ce point, pourtant capital. L’animé commence alors en tourner en rond, partant dans tous les sens, revenant parfois à la trame originelle, ou s’en éloignant encore. Bref, ce jeu de chassé-croisé vient vite à bout de notre patience mais on veut quand même connaitre la fin car apparemment, il va se passer quelque chose d’énorme.
Oui mais voilà, ce quelque chose n’arrive pas. Dans les derniers épisodes, l’histoire repartait de plus belle et des révélations importantes venaient récompenser notre courage. Puis c’est l’horreur absolue, les 2 derniers épisodes plombant les 22 précédents. Alors que l’on s’imagine une fin en apothèose, nous n’avons le droit qu’à une fin sans rapport avec l’histoire, baclée. J’ai eu l’effet d’un pétard mouillé. On attend avec impatience le moment où ca va faire « boum » mais en réalité, ca fait « pssshit ». Alors que nos deux héros s’étoffent un peu tout au long de l’animé (devenant des antagonistes sympathiques), l’histoire suit le chemin inverse, se terminant en catastrophe.
Quelle déception car il y avait de bons points. Je pense notamment au chara-design qui, sans être mirobolant, était tout à fait correct. Les décors sont soignés, avec quelques images de synthèse, très bien intégrées. Les couleurs sont assez sombres, créant un univers intéressant et digne d’intérêt. Le design des persos est étrange mais on ne peut pas dire qu’il soit mauvais (J’aime beaucoup Shouko, qui disparait mystérieusement, sans réelle explication, d’ailleur). La musique est assez bonne, surtout l’opening et le second ending. Les thèmes complètent bien le design du décor, permettant à l’atmopshère d’être encore plus plaisante.
Conclusion. NHG est une véritable déception car bénéficiant d’un très bon thème, l’animé ne parvient pas à en tirer le maximum. Alors qu’il pouvait devenir une grosse surprise, il ne dépassera pas le statut de petite série; l’intérêt du début se transformant en frustration totale.