L’évènement de la semaine sur la TNT c’est la mort de Virgin17 la chaîne regardée par personne – à vrai dire je n’en sais rien, mais vu les programmes annoncés dans mon magazine je ne vois pas qui peut être intéressé – qui par un habile tour de passe-passe a ressuscité sous le nouveau nom de DirectStar ce mercredi 1er septembre. Si la programmation de l’ancienne chaîne était sans intérêt au moins son nom claquait et annonçait la couleur musicale, sa nouvelle dénomination par contre me semble particulièrement insipide mais logique puisque la chaîne est rachetée par le groupe Bolloré qui possède déjà Direct8. Quand vous allumez la télé, si vous lisez Direct c’est que ça appartient à Bolloré !
Mardi, difficile d’échapper aux hommages rendus à la disparition de Laurent Fignon notre dernier grand champion cycliste et même si elle était attendue ça m’a fait un choc quand j’ai appris la nouvelle. Ce n’était néanmoins pas une raison pour que je rate le dernier épisode de la rediffusion de la série Le prisonnier sur ARTE vers 18h. Une apothéose délirante qui n’explique pas grand-chose mais qui nous rassure, Patrick McGoohan retrouve sa liberté, sa voiture de sport et son appartement cosy au cœur de Londres. Le soir je ne voulais surtout pas manquer sur France2 un film que j’avais loupé quand il était
Mercredi c’est le retour de Mentalist sur TF1 pour la saison 2. Une série policière (une de plus) américaine (une de plus encore), bâtie sur un modèle qui n’est pas sans rappeler celui de Castle (à moins que chronologiquement ce soit l’inverse, peu importe), une brigade de flics dirigée par une jeune femme et un consultant non-flic qui leur file un coup de main – ici un type doué d’un sens de
Le jeudi sur France5 je retrouve l’émission littéraire de François Busnel, La Grande librairie. Ce soir sont invités la douce et timide Claudie Gallay, le vieux et vénérable Elie Wiesel ainsi que deux costauds dont on devine une parenté intellectuelle – lointaine peut-être, mais certaine – Olivier Adam notre jeune compatriote et l’énorme Jim Harrison. Enorme dans tous les sens du terme, les cheveux en jachère, les dents en vrac, un œil qui dit merde à l’autre, une bedaine de poussah, une sensibilité et une culture qu’il a du mal à canaliser verbalement, heureusement il se rattrape haut la main à l’écrit.
Vendredi bien sûr il y avait le football sur TF1 avec France/Biélorussie, mais j’imaginais très bien par avance ce qui allait se passer alors j’ai fait l’impasse. Le chantier de la reconstruction est trop énorme pour que les premières fondations émergent aussi tôt, le problème c’est que durant les travaux les compétitions continuent ! Alors je suis allé sur M6 mais j’ai encore eu du mal à accorder un satisfecit à NCIS : enquêtes spéciales. Tous les ingrédients de la sauce sont dans le bol mais j’ai beau les mélanger avec application, il manque le je ne sais quoi dont j’avais l’habitude de me régaler. Si cela devait continuer, soit je consulte un médecin, soit j’abandonne la recette.
Dimanche soir j’erre comme une âme en peine de chaîne en chaîne, m’arrêtant sur France3 pour Arrête moi si tu peux, le film de Spielberg avec DiCaprio, continuant mon zapping vers NT1 pour Terminator avec Schwarzy les biscotos ou stationnant quelques instants sur M6 pour Capital le magazine de Lagache (j’ai toujours envie de dire Lagaffe !). Picorer n’est pas manger alors je vais me coucher, car qui dort dîne !
A relire le bilan de ma semaine je constate que je n’ai pas parlé – comme d’habitude – des « petits programmes » comme les documentaires d’ARTE, l’émission de France5 C à vous très souvent sympathique selon l’invité de ce talk-show, tous diffusés avant 20h30 mais qui pourtant, m’ont tous globalement plus intéressé. L’injustice du téléspectateur est bien connue.