Arrête moi si tu peux, film du grand Steven Spielberg, nous donne une idée de l'histoire vraie de Franck Abagnale Jr, génie de l'arnaque. On nous le dit d'ailleurs dés le début, il se fera passer pour un pilote de ligne, un médecin ou encore un avocat, nombre de métier bien prestigieux et il escroquera quelques millions de dollars avant même d'avoir 19 ans.
Arrête-moi si tu peux est une histoire sur le jeu du chat et de la souris, un jeu si bien traité qu'on garde le sourire pendant presque tout le film. Celui-ci s'apparentant beaucoup plus à un "feel-good" movie qu'à un thriller ou à un policier. La majorité du film est baigné dans une atmosphère fraiche et joyeuse sur la réussite d'un homme très intelligent, sur les richesses qu'il arrive à avoir sur le dos de la société et des grandes entreprises. Il y a un malin plaisir, chez l'être humain, à apprécier les truands lorsque nous ne sommes pas forcément directement touché.
Mais le film ne se cantonne pas aux grandes scènes de dépenses et d'arnaques pour se concentrer sur trois autre grands points : les origines de cet illustre personnage, son adolescence, sa famille et les multiples rencontres avec son père (Christopher Walken très bon dans cette figure paternel).
Le FBI est aussi très présent dans l'histoire, là encore, on prend plaisir à voir le FBI ne pas attraper leur homme grâce à quelques scènes grandioses.
Et puis il y a aussi l'histoire d'amour, et oui, car notre escroc a un coeur comme on peut le voir avec les scènes familiale, ici c'est Amy Adams qui est parfaite dans cette personne ingénue, gentille et tout ce que vous voulez.
Bon et le grand de l'histoire c'est Leonardo DiCaprio, encore une fois, il fait du bon boulot, aussi crédible lorsqu'il incarne un adolescent de 16 ans que lorsqu'il apparait un peu plus âgé. Un rôle de jeune premier qui lui va comme comme un gant.
Le seul problème du film résidera dans sa longueur, quelques minutes de moins auraient permis au spectateur de garder en mémoire un film dynamique, joyeux, rapide. Mais il faut l'avouer, on ne s'ennuie pas devant ce film même en le voyant à plusieurs reprises. Lorsque Glenn Ficara essaya de parler d'un autre grand truand dans I love you Phillip Morris, le résultat s'avérera bien plus fade qu'ici.
16/20
Silice