The Killer est une référence, la singularité d’une œuvre. D’un cinéma, celui de Hong-Kong. D’un genre, celui du polar et d’un cinéaste : John Woo. On a tout dit au sujet de The Killer et de son auteur. Le film culte d’un côté pour un cinéaste qui l’est tout autant. L’Oeuvre Wooesque atteint son apogée comme une continuité après le diptyque des A Better Tomorrow (1986&1987). L’œuvre, The Killer atteint des sommets de paroxysme notamment dans la qualité des gunfights. La mise en scène de Woo est splendide, la musique, le montage tout y est fort et calibré. Tout y est fait pour vous laisser baba, bouche bée, les yeux écarquillés et le cul scotché au canapé.
Et le fétichisme ne serait pas ce qu’il est sans la version longue du DVD HK vidéo, où à l’époque de la VHS, les rumeurs allaient bon train :
« - il existerait une version plus longue…
- Nan, tu déconnes…
- Si, si c’est vrai comme pour L’Enfer des armes.
- Arrête !
- Si j’te l’dis. Á quand The Killer sur grand écran, hein ? Et la version longue surtout.
- Pff ! Laisse tomber. On se mate Cannibal Holocaust, maintenant ?
- Vas-y. »
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