A Yippity Sippity // 1 o2o ooo tlsp.
Le fait que Weeds porte mal son nom depuis quelques temps ne m'a jamais vraiment dérangé. Au contraire même, il me semblait qu'on avait fait le tour du trafic de drogues à l'artisanal façon Bowtin. Alors le fait de relancer les affaires dans cet épisode m'inspire plus de craintes qu'autre chose. Et les scènes les moins réussies étaient bien celles qui concernaient le trafic douteux du personnage incarné par Linda Hamilton. Mais les présentations ont été plus que sommaires, difficile de dire s'il y a là un potentiel. Non, le plus sympathique, c'est la nouvelle vie de nos héros qui tentent leur chance dans un hôtel chic de Seattle. Ils voulaient devenir chef, barman et manager (ce qui n'équivaut pas non plus à de grandes ambitions), et ils se retrouvent à faire la plonge, la lecture en slip à un vieux porc érudit et le ménage. Nancy/Nathalie a été particulièrement gâtée avec un gros monsieur tout nu menotté, nageant dans sa pisse ou celle de sa pute. La grande classe façon Weeds ! Et je dois dire que ça m'avait manqué. Combien de séries peuvent se permettre ça sans faire de vagues ?
Je me languissais la semaine dernière et m'étonnais même que Hunter Parrish n'ait pas encore enlevé le haut mais ça y est, c'est fait. Et il n'a pas pris un poil de graisse depuis l'année dernière. J'ignore si cette intrigue va poursuivre mais si c'est le cas, on devrait pouvoir encore se rincer l'oeil une fois ou deux. Toujours bon à prendre ! La partie consacrée à Andy/Randy n'était pas la plus réussie, pas la plus drôle, mais l'arrivée de Peter Stormare dans la série apportera sans doute quelque chose de sympa. Bon et puis les quatre minutes de drague entre Nancy et un inconnu m'ont bien fait rire, surtout vu la finalité. J'adore quand Mary-Louise Parker parle français. Je me demande quand même à quel moment Nancy s'instruit. Parce qu'à part boire ses latte et faire la conne... Shane qui se transforme en voleur de roulettes de poussettes, c'est aussi pathétique que ça en a l'air mais dans la plus pure tradition de la série. Donc j'adhère complètement. il faut bien l'occuper le petit. En attendant son prochain vrai coup d'éclat je suppose ! Le cliff' avec le retour de Doug. Euh... Mouais. Pas intéressé. Lui ne ne manque pas, contrairement à Celia (et Isobel !).
// Bilan // Weeds retrouve un schéma plus classique, qui ravira les fans de la première heure, tout en gardant la touche de fraîcheur propre à ce début de saison convaincant.