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Equipe de France, Euro 2012 : Blanc comme un linge

Publié le 05 septembre 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

La brève a été publiée samedi matin à 9h27 sur le site internet de L’Equipe: « Aliadière au chômage ».

Equipe de France, Euro 2012 : Blanc comme un linge

 Jérémie Aliadière a 27 ans, si les recruteurs d’Arsenal avaient été écoutés il y a 11 ans, il aurait levé la Coupe de Monde en juillet dernier. Leader magique d’une génération enchantée. Pour la première fois, l’équipe de France n’a pas connu de creux. Aliadière, Meghni, le jeune Gourcuff et Méxès, entourés des tauliers Gallas et Abidal, ponctués d’Anelka et Benzema devant ont offert un nouveau sacre au pays de Houiller. Le manager d’Arsenal s’appelait Arsène Wenger, une partie des joueurs alignés face à la Biélorussie ont été recrutés par Arsène Wenger.

Le Vestiaire l’avait donc dit à la veille de France-Pays-Bas 2008 et répété ensuite, la France n’a pas construit de génération capable de gagner. La génération Jacquet s’était établie sur les ruines des précédentes, Blanc n’a même pas de ruines, il n’a rien. Ou plutôt juste 3 joueurs du plus haut niveau : Lloris, Benzema et Ribery. La cause est naturelle bien-sûr mais aussi humaine : 6 ans de Domenech. Ce n’est évidemment pas de la faute à Domenech si Escudé, Givet, Squillaci, Ciani, Rami, Abidal, Evra, Clichy, Sagna et Escudé n’ont pas le niveau international. Ce n’est pas de sa faute non plus si Diaby, Diarra, Toulalan, M’Vila, Gourcuff et Nasri n’ont pas le niveau international. Ce n’est pas de sa faute non plus si Hoarau, Gignac, Remy, Saha et Cissé sont nuls à chier. Mais faut-il être aussi définitif ? Sans aucun doute car tous ces joueurs ont fait leurs preuves en club, il était donc inutile de les sélectionner. En revanche Deschamps, Blanc, Djorkaeff, Desailly, tous membres éminents de la génération France-Bulgarie, ont eux aussi fait leurs preuves en club. Blanc ayant démarré sa carrière un peu plus tard, sans toutefois parvenir à stopper Crespo dans les règles de l’art.

Alou y es-tu ?

Puisque  la France, a priori, ne déclarera pas forfait pour les 5 prochaines années, il faudra quand même essayer de monter une équipe. Derrière, Blanc possède aujourd’hui, à son image, un joueur tout aussi moyen, évoluant dans un club moyen mais moins que les autres et qui est quand même le meilleur de tous à son poste : Philippe Méxès. Personne ne peut l’accompagner pour l’instant en attendant de re-tester Planus. Au poste de latéral, Tremoulinas n’a pas encore été essayé mais il reste le meilleur sur ses performances individuelles et ce malgré le quart de finale aller de Ligue des Champions et un but offert à un Manceau. Comme Sagna et Chalmé ne prévoient pas de faire un enfant, autant garder Sagna. Au milieu, Lassana Diarra n’a pas d’équivalent en attendant qu’il joue enfin avec les Bleus puisque Mavuba est visiblement interdit de sélection. Et comme Ben Arfa se réservera pour Newcastle et que Hazard s’est trompé de côté, on se passera de créateur. Devant, Benzema, Ribery et Malouda sont les meilleurs. Anelka pourrait les suivre, mais il a eu un empêchement. Il n’y a donc pas charnière defensive, pas de créateur, pas de leaders. Ce n’est donc pas que de la faute à Blanc si la France a réalisé vendredi son pire match depuis France-Israël 1993. Pas que, donc. Car Domenech battait quand même la Lituanie, mais il avait Ribery.

Lloris : Abidal ne jouait pas, Clichy oui.

Sagna : Pour sa première sélection, il a tenté de contenir au mieux sa fébrilité et assuré le strict minimum.

Rami : Quelques dribbles pour se relancer dans ses 20 mètres : il apprend vite.

Mexès : La vivacité des attaquants biélorusses l’a gêné, mais en août c’est le strict minumum.

Clichy : « Sur l’action du but, le ballon m’a tapé le pied. » C’est le principe du foot en effet.

M’Vila : On l’a pas mal vu, sauf quand les Biélorusses arrivaient à 4 ou 5 plein axe face à Lloris. Ce n’est arrivé qu’une demi-douzaine de fois. C’est quoi le rôle d’un demi défensif déjà ?

Diaby : Le Costa Rica n’était finalement pas une aussi bonne équipe que ça. On va quand même attendre un match contre Stoke pour le juger.

Rémy : L’OM lui a donné une nouvelle dimension : il remonte les bras en décélérant comme Henry et il obtient des touches.

Valbuena : Il ne sait roujours pas trop bien ce qu’il va faire, alors des fois c’est un retourné, des fois une frappe cadrée.

Ménez : Son adaptation à l’AS Roma ne saurait faire oublier qu’il joue à l’AS Roma.

Malouda : Ribéry battait la Lituanie sans brassard.

Hoarau : Atypiquement lent et mauvais techniquement.

Saha : S’il y avait un doute, il n’y en a plus.

Gameiro : Un débordement et une occasion en quelques minutes. Gignac va regretter d’avoir quitté Lorient.


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