Vous êtes en charge d’améliorer la productivité de votre équipe ou, à tout le moins, faire que les gens travaillent mieux ensemble. Vous n’avez ni budget « ad hoc », ni possibilité de recruter. La solution ? Introduisez un chien dans votre équipe. Voici les résultats d’une étude conduite sur différents groupes.
Il y a de nombreuses études montrant que les propriétaires d’animaux (et notamment de chiens) socialisent plus facilement que les non-propriétaires. Le professeur Christopher Honts de l’Université du Michigan a voulu savoir si cela s’appliquait au milieu professionnel. Il a conduit pour cela deux études.
La première a consisté à demander à 12 groupes de quatre personnes de construire une annonce publicitaire pour un produit donné. Chaque membre d’un groupe devait élaborer un script, mais à la fin le groupe ne devait retenir qu’une idée. Dans la moitié des groupes, un chien a été introduit. Une analyse du fonctionnement des groupes révèle que les participants des groupes à qui on avait confié un chien notaient beaucoup mieux leurs collègues en termes de confiance, d’esprit d’équipe et de partage que les autres sans chien.
La deuxième étude porte sur 13 groupes de quatre personnes (certains avec un chien en plus). Les groupes jouent au « jeu du prisonnier ». La règle est la suivante : chaque membre d’un groupe est accusé d’un crime. Sans pouvoir parler aux autres, chacun est libre de rejeter la faute sur les autres ou au contraire d’être solidaire. Le résultat final (et notamment la sentence) est influencé à la fois par le choix de chacun et celui du groupe. Ainsi, la sentence la plus légère est accordée à celui qui dénie le crime alors que les autres membres du groupe refusent de la dénier. La sentence la plus lourde sera pour celui qui acceptera l’accusation, alors que ses trois compères la dénieront. Autre exemple de sentence faible : quand les quatre membres restent solidaires et refusent de rejeter l’accusation. Au final, plus l’esprit d’équipe est fort et moins la sentence est lourde pour l’ensemble des membres. Résultat de l’étude : le fait d’avoir un chien à proximité rend les volontaires 30% moins volontaires de nier l’accusation par rapport à ceux sans chien.
Moralité : demandez un chien et la qualité du travail augmentera.