"On vous a dit que le bonheur avait un coût, vous acceptez cette idée, mais malgré vos faibles compétences en arithmétique et en économie, vous avez parfois l'impression que le coût est supérieur au bénéfice. Vous n'arrivez pas à distinguer avec certitude ce que vous devez et ce qui vous est dû, vous avancez à l'aveugle, vous êtes liée par un contrat dont vous ne connaissez pas les termes exacts et qui s'applique à vous de l'extérieur. Vous peinez à vous dégager, à vous connaître, à vous appartenir. Vous êtes bien élevée."
Tout commence par le désir exprimé bien haut d'un enfant, posséder un compagnon à poil doux et au corps chaud pour envelopper ses jours de présence et de douceur. Mais les parents de cette petite fille - qu'Olivia Rosenthal vouvoie avec distance comme un autre elle-même - sont des parents ordinaires, hostiles au désordre. Ils refusent, s'arc-boutent, tiennent bon.
On ne se méfie sans doute jamais assez des désirs inassouvis. Cela pousse à la trahison, cela donne des envies de fuites et d'absences, de suivre un beau jour les rennes après noël. Cela traîne et s'entortille jusqu'à l'âge adulte. Cela peut provoquer l'émancipation...
Une lecture de rentrée toute en subtilité et en tempérament qui détonne et étonne. C'est spécial, c'est étrange, j'aime. Note de lecture : Coup de coeur ! - 16.90€ - Editions Verticales - Sortie le 23 Août 2010
Challenge 1% rentrée littéraire 2010 : 7/7
Challenge terminé !!
J'ai ainsi mieux compris le thème de l'atelier d'écriture filé ici avec l'auteure - J'avais beaucoup aimé On n'est pas là pour disparaître