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Qu’elles le veuillent ou non, les entreprises sont présentes sur les médias sociaux, à travers leurs clients, leurs salariés, leurs aficionados ou au contraire leurs opposants. Ainsi, quitte à surfer sur ce nouveau phénomène, autant le faire de manière active et volontaire en étant soi-même acteur.
En externe, les médias sociaux séduisent grâce aux opportunités considérables que leur confère leur pouvoir et leur visibilité. En effet, les opportunités offertes par ces outils sont nombreuses et se créent chaque minute Chaque entreprise, en fonction de nombreux critères, peut en retirer des bénéfices différents et a une utilisation unique des médias sociaux.
En interne, les médias sociaux séduisent grâce aux nouvelles fonctionnalités qu’ils proposent. Pour le recrutement, par exemple, les entreprises recevaient des dizaines de CV parmi lesquels il fallait faire un premier tri, rencontrer les candidats, évaluer le potentiel de chacun, etc. Aujourd’hui grâce au networking aux réseaux sociaux tels que LinkedIn ou Viadeo par exemple (pour ne citer que les plus connus), les entreprises peuvent évaluer à l’avance le potentiel de chaque personne à travers son carnet d’adresse, ses références, etc. Mieux, elles peuvent rencontrer des personnes déjà en poste au sein d’entreprises concurrentes !
Attention ce n’est pas un miracle ! Ces outils ont également des inconvénients qu’il s’agit de prendre en compte. Tout d’abord, le temps. Rechercher un futur collaborateur potentiel et étudier son profil peut devenir très chronophage et s’avérer parfois inutile. De plus, les informations diffusées sont également à prendre avec recul car la limite entre le virtuel et le réel peut être très grande. Olivier Fécherolles, directeur général adjoint (DGA) chez Viadéo explique « même si la cooptation peut fonctionner, le collaborateur joue aussi le rôle de vitrine de l’entreprise, c’est au recruteur d’instaurer une relation individuelle avec le candidat ».
Ce système considéré comme un moyen de recrutement alternatif, il y a encore peu de temps, prend désormais une part conséquente au sein des services de Ressources Humaines qui bénéficie d’une base de données de candidats potentiels inégalée.
Oilivier Fécherolles précise que « Aux Etats-Unis, nous pouvons déjà observer une spécialisation importante des job boards (par région, par métier et même par religion !). Et je pense que les réseaux sociaux vont évoluer de la même façon».
Sources:
http://paca.icg-inm.fr/file/reseaux_sociaux.pdf
Focus RH