Te voici donc centenaire
Ma chère petite mère.
Bousculant tes habitudes
Tout ce monde te perturbe.
Je savais que tu avais changé
Josette m'en avais informé
Mais quand elle m'a dit
Regarde Maman est ici !
Je ne te reconnaissais pas
Impossible que ce soit toi !
Et cette foutu maladie d'Alzheimer
Qui t'a fabriqué un autre caractère.
Dans ce corps si décharné, ou est tu?
Ma Maman que je ne reconnais plus !
La Maman qui m'aimait que j'aimais
Celle dont les chansons me ravisaient,
Et dont je lisais dans les yeux la joie
Quand j'arrivais près de toi.
Dans ces yeux qui me traverse sans me voir
J'espère le miracle d'un vrai regard
Une parole qui me dise- Agnès c'est toi !
Avec tendresse, comme autrefois !
Et que le baiser qu'on ce donne
Ne soit pas celui de personne.
Maman tu as supplier Dieu tant d'années
Pour mourir avant de nous oublier,
Mais le seigneur sans savoir pourquoi
N'a pas exaucer cette prière là !!
Ta vie à été prière, droiture honnêteté
Un bel exemple que tu nous as donné !
Pour cette journée de ton centenaire
J'espérais tant retrouver ma petite mère.
Maman, que Dieu te rende un jour ce bonheur
Que ton Amour a semé dans nos coeurs.