Julliard, 2009, 154 pages
Dans le petit village de La Garde, charmant microcosme de province peuplé de personnages insolites, Brune-Olive est la plus respectée de tous. Avant de dire adieu au monde, elle fait promettre à sa meilleure amie de prendre soin de la libido de son mari, Roland, lorsqu'il sera devenu veuf. Une perspective qui n'est pas pour réjouir la timide et discrète Solange, mariée, elle-même, à un très égoïste et ombrageux époux.
Afin de rester à jamais présente dans le coeur de ses proches, Brune-Olive décide également d'écrire des centaines de lettres en prévision de tous les événements probables (et même improbables) auxquels ses chers concitoyens seront confrontés un jour où l'autre : promotion, licenciement, retraite, divorce, maternité, déménagement, etc.
Roland, son époux, aura la lourde responsabilité de les faire parvenir à chaque habitant après la mort de sa femme. Mais une fois Brune-Olive enterrée et pleurée, Solange s'acquitte avec une étonnante application de sa mission auprès de Roland. Dans l'euphorie du moment, les cartons contenant les précieuses lettres sont renversés. Parvenant dès lors aux mauvais destinataires, les écrits faussement post-mortem de Brune-Olive sèment la confusion dans le village...
Mon avis :
si j'avais bien aimé son permier roman, j'ai trouvé ce second un peu plus poussif : l'auteure ne va pas au bout du canulard des lettres (elles se mélangent et puis c'est tout), ni au bout de la relation Solange-Roland.
Un roman léger à lire le soir, autour des maisons, sous la lune un soir d'été, pour se rafraîchir et passer un bon moment.