Remontée fulgurante du marché cette semaine. Le CAC40 termine à 3672 points, en recul toutefois de 6,7% depuis le début de l'année, alors que de l'autre coté de la manche, le DowJones et le Nasdaq sont quasiment à l'équilibre. Après les vacances, nous entamons la dernière ligne droite jusque la fin de l'année, et il est bon de faire un petit point sur ce qui s'est passé à travers les indices que voici:
Indices Paris
Indices Internationaux
Indices sectoriels Paris
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Partie Française, en haut: L'indice des grandes valeurs parisiennes s'est moins bien comporté que celui des petites sociétés, qui est en progression ! Comme toujours, la croissance se trouve dans els jeunes pousses, et non dans les sociétés établies. Le risque est toujoufois plus grand en contrepartie.
Partie Internationnale, au milieu: La France, avec -6,7% est dans la moyenne de l'Europe, mais fait moins bien que l'Amérique. Ce qui frappe ici, est la performance de l'Allemagne, mais ceci n'est pas surprenant: Le pays est tourné vers les exportations de machines outils vers la chine, et c'est là que la croissance se trouve. Il est "normal" que l'Allemagne en profite. A contrario, le Japon, pays englué dans la déflation depuis les années 90 continue à chuter lourdement. Vous comprenez pourquoi la déflation fait plus peur que l'inflation ?
Partie Sectorielle, en bas: C'est la consommation qui booste les indices. On disait "Quaand l'immobilier va, tout va": ce n'est plus vrai. L'immobiler va mal, très mal, même s'il est soutenu artificiellement actuellement. Ce qui va bien, c'est la consommation. Heureusement ! Le reste du marché déçoit, mais le comportement des indices est logique: Les services aux collectivités est en fort recul: Quoi de plus normal quand tous les états annoncent des coupes sévère pour réduire l'endettement ? Le premier secteur à souffrir logiquement concerne l'amélioration des infrastructures, et par ricochet tout ce qui concerne l'industrie, et son carburant: le pétrole et le gaz...
Qu'attendre pour la fin de l'année ? Difficile à dire, tellement les incertitudes demeurent. Les taux finiront par remonter à cause de la planche à billet largement utilisée par les banques centrales pour soutenir l'économie. Ceci pénalisera la croissance et modifiera peut-être le comportement des consommateurs. Les 2 risques: déflation/hyper-inflation sont malgré tout toujours possible. Il est à souhaiter qu'on aille plutôt du coté de l'inflation, mais ça ne se fera pas sans douleur. Quand l'inflation reviendra, seules les actions permettront d'accroitre, ou tout au moins de conserver, le pouvoir d'achat. L'immobilier peut aussi jouer ce rôle, mais il rest actuellement tellement surévalué, qu'il devra baisser pour être convainquant. Une baisse de 50% de l'immobilier permettrait d'envisager ce placement comme couverture contre l'inflation. Aux niveaux actuels, il me semble impossible que l'immobilier puisse couvrir le risque inflationniste.