La crise est passée, du moins une première crise de financement, une deuxième se profile, encore plus difficile. Dans la première phase ce sont les entreprises les plus fragiles qui ont échoué à la barre des tribunaux de commerce. Scénario classique, charges élevées, croissances plus ou moins régulières, fonds propres insuffisant pour faire face aux besoins de l'entreprise.
Avec la crise, coup d'arrêt, la société n'a pas la possibilité de réduire les effectifs, en effet le licenciement économique coute de l'argent sur le court terme, et c'est un acte de gestion. Malheureusement trop d'entreprises naviguent à vue et réagissent trop tard. Si la société ne peut pas payer les licenciements, alors elle essaie de passer le cap et aggrave son problème par un niveau de charges fixes élevés.
Évidemment si beaucoup ne se résignent pas à licencier immédiatement c'est bien parce qu'il y a un attachement aux hommes et femmes des entreprises. Le licenciement c'est envoyé un employé vers un niveau de revenu inférieur (l'indemnité), c'est le placer dans de l'instabilité.
Mais ne rien faire c'est prendre le risque de placer tout le monde dans l'instabilité. Une précision s'impose, il ne s'agit ici que d'évoquer le cas des tpe et pme, et non celui des groupes internationaux.
L'entrepreneur se doit de trancher, il en va de sa responsabilité et de sa crédibilité...