On lisait ce matin que Jacques Attali, président de la Commission pour la libération de la croissance française (CLCF, plus connue sous le nom de Commission… Attali), prône 75 milliards d’euros d’économies pour repasser sous la barre des 3 % du PIB de déficits prévue par le Traité de Maastricht.
Quand on se penche sur le détail des mesures, on se rend compte en fait que Jacques Attali prône 25 milliards d’euros d’économies, et non 75. Il préconise en fait 50 milliards d’euros obtenus par la réduction des dépenses des ministères et le gel des salaires des fonctionnaires, mais dans le même temps la réduction de 25 milliards d’euros des niches fiscales, c’est-à-dire d’augmentation des impôts. Soit, au final, une réduction d’impôts de 25 milliards d’impôts. C’est moins qu’annoncé, mais cela va dans le bon sens…