Comment juger le présumé braqueur de Grenoble ?

Publié le 03 septembre 2010 par Lheretique

La libération de Monsif Ghabbour a provoqué un tollé dans la police et au sein du gouvernement : cet homme est soupçonné d'avoir braqué un casino et tiré sur les forces de l'ordre.

Chaque fois que le plat est fumant, il est très difficile de se faire un avis faute d'éléments. Le procureur assure que de très lourdes charges pèsent sur l'homme mais la magistrature répond qu'elle ne dispose pas d'éléments suffisamment probants pour trancher.

Il faudrait en savoir plus sur les éléments qui pèsent à charge. Une analyse d'odeurs, d'après le Nouvel Obs et des témoignages, mais, en face, l'homme a un alibi et des témoins également.

Une chose est certaine, c'est que Hortefeux et Sarkozy se moquent des Français, comme d'habitude. Pour vider les prisons, ce sont eux qui ont fait recommander que des peines de substitution soient trouvées de préférence à l'incarcération pour les peines inférieures à deux ans. Ceci explique par exemple que les auteurs d'agressions contre les policiers soient la plupart du temps libérés. A cela s'ajoutent les juges de gauche qui se prennent pour des assistantes sociales.

Ils ont également limité sévèrement la détention provisoire.

Ce gouvernement est comme d'habitude hypocrite : il roule des mécaniques mais organise partout l'impunité et vient en accuser les magistrats ensuite. Il réalise des économies sur le dos de la sécurité des Français, en réduisant également le nombre de fonctionnaires de police.

L'impudence de son maître ne connaît décidément plus de limites...