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ReGenesis - 3.04 - I Dream Of Genomes

Publié le 10 mai 2007 par Heather

Des virus, des manipulations de gènes, du brain-storming et du sexe : ReGenesis remplit toutes les clauses de son contrat dans ce quatrième épisode, assez prenant, qui manque peut-être un peu de quelques moments pour l'ensemble de l'équipe.

On semble parti pour un long arc concernant le mystérieux virus de Los Angeles. Il sévit désormais à Boston. Cette fois, il est plus aisé d'établir une connexion entre tous les malades. Pas de club Sinatra, mais plus simplement, ils ont tous des enfants en bas âge qu'ils ont confié à la même crèche. Le problème est de trouver le lien entre Boston et Los Angeles : comment -ou plutôt avec qui- le virus a-t-il voyagé ? On reprend le ton policier pour enquêter et remonter la piste. Les problèmes de remplacement de Caroline sont à nouveau bien présents. David continue d'avoir assez peu d'estime pour Wes, que l'on ne voit quasiment pas, et leurs échanges sont toujours aussi unilatéraux. Même quand Wes trouve le nom d'un homme qui pourrait éventuellement être le porteur du virus, David attribue par réflexe la découverte à Mayko... Les réflexes sont longs à s'estomper et j'ai l'impression que ce déséquilibre se répercute sur le traitement des scènes au NorBac. En plus, David n'a plus vraiment d'alter ego. Cependant, le brain-storming est toujours le même, tandis que l'on passe d'une hypothèse à l'autre pour essayer d'identifier le virus. Finalement, ils s'avèrent qu'ils avaient commencé par prendre le problème à l'envers : le "survivant" de Sinatra n'a pas été malade, non pas parce qu'il était sous traitement, mais parce que son système immunitaire était déjà affaibli auparavant. Ils parviennent finalement à identifier cette maladie qui n'est pas courante de ce côté de la planète. Le tout est traité de manière très sobre et assez rythmé, dans la tradition de la série. Mayko en profite pour flasher sur un livreur, tandis que Bob se découvre en fan d'une scientifique, Angelica Starov, rendant visite à David au laboratoire.

Cette scientifique au fort accent des pays de l'est (ce qui dans bien des fictions, inquiète par instinct le téléspectateur), également fort jolie, est celle qui a proposé à Owen de mener sur lui l'expérience scientifique permettant de rendre sans effectivité sa prédisposition à l'addiction. Il faut une tentative de suicide de la part de l'adolescent pour décider David à la rencontrer. Le temps de constater que les qualités "paternelles" de ce dernier ne se sont pas améliorer. Première phrase lancée à Owen sur son lit d'hôpital : "Si tu essayes de te suicider à nouveau, je te tuerai moi-même". ^_^ Les deux étant aussi têtus l'un que l'autre, David accepte finalement de se rendre au laboratoire de Miss Starov. Un déjeuner et un rendez-vous à dîner plus tard, il est soudain plus motivé pour en apprendre d'avantage sur l'expérience que la scientifique veut mener. Le dîner nous offre un classique des classiques pour la série, de quoi nous rassurer : David est de retour et en grande forme. Un barbecue (décidément irrésistible) plus tard, sexe et science sont réconciliés.

Cependant, cela ne signifie pas pour autant que David veuille donner son assentiment. Owen a beau jeu de lui évoquer ses propres expérimentations sur lui-même. L'argumentation 'so David-esque' n'aide pas vraiment pour convaincre, dans la droite ligne de "Mais, moi, je l'ai fait en connaissance de cause : je savais à quel point c'était stupide !" ^_^ David refuse finalement l'expérience, persuadé que c'est trop dangereux en plus d'être irréversible, mais Owen l'accepte. Il a 17 ans, il n'a pas besoin de l'accord de David. C'est encore une fois la problématique des limites de la science sur l'être humain qui est exploitée dans cette storyline. Comment cela terminera-t-il ? La série nous a appris que généralement (sauf si on appelle David), à jouer ainsi avec le feu, on se brûle. A suivre.

Bilan : Un épisode très orienté sciences qui exploite tous les fondamentaux de la série avec assez de réussite malgré ce déséquilibre récurrent au sein du NorBac. Une lutte contre un mystérieux virus, des expériences génétiques sur des humains, une ravissante scientifique qui tourne la tête (mais pas trop non plus) à David : du classique donc, mais toujours efficace.


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