Dessous
s’il y a des visages dessous
plus guère personne pour voir
un mouvement d’ombres comme de feuilles
peu à peu une mousse
ou du lierre
dans la tête
on distingue mal
les noms lèvent seuls
les figures les dunes
les coins de rues les ciels
par vagues
et puis retombent
sans plus de bruit
dans l’œil
vie sans vie
qui reste
(Antoine Emaz)