Hugo Langel Van Erven contemplatif devant la 26m des NG
Ça y est, la rentrée des classes est passée et l'été glisse doucement vers son déclin.
Le moment idéal pour une petite rétrospective des images de slack engrangées durant ce qu'on appelle aujourd'hui sans plus de conviction "les beaux jours"
Certes, cet été aura été moins productif en photographie de slack que le précédent, mais il y eu de nombreuses sessions où l'appareil resta logé bien au chaud dans la housse.
J'ai donc dégainé l'appareil en direction d'une slackline à trois occasions différentes : les Natural Games de Millau, naturellement; un journée entre démo et initiation à Tignes et un week-end highline dans notre beau massif des Vosges.
Les petits petons teutons de Lukas IrmlerL'appel des Natural Games à été lancé par Damien et c'est sans hésiter que j'ai remis le couvert cette année. L'idée de revoir toute la troupe de l'an passé et de cruiser quelques jours avec la tribu Slack.fr était une perspective des plus réjouissante. Après deux jours à grimper entre le Boffi et la Jonte, nous nous sommes attelés au montage des 4 highlines mises en places pour l'occasion (la cinquième, de 85m est arrivée sur le tard grâce à l'initiative de Julien et d'Andy).
Antoine Moineville, surmotivé durant ces dernier NGAu final, largement de quoi s'amuser pour tout le monde avec une petite highline d'une douzaine de mètres, puis deux jumelles de 25 et 26m. Pour les vaillants comme Seb la 40m était parfaite et la 85m était là pour permettre au mutants de montrer qu'ils étaient plus que des vaillants. Si sur le papier ça sonne un peu comme le jeu de qui à les plus grosses, chacun combatait ses démons sans se sentir pointer du doigt. Et comme l'an passé tout le monde à passé les NG avec un gros sourire collé au visage. Même ce matin où Damien nous a fait lever à 4h30 pour une série de portraits en mode "Highline matinale", même pas mal.
En se séparant à la fin de cette semaine highlinesque, nous savions que pour quelques uns d'entre nous, nous allions nous retrouver bientôt à Tignes. On s'est dit à très bientôt ou adios pour ceux qui repartaient dans leurs pays lointains ou simplement sur la route.
TIgnes, entre initiation et démoTrois semaines plus tard, je serpentais à toute vitesse la route qui mène à Tignes pour rejoindre les Bad Slackliners. Julien, Jelena (qui veut pas en être mais est toujours présente), Tancrède et Antoine qui faisaient un blocus pour que le resto ne ferme pas avant mon arrivée. A la bourre. Pour changer.
Le brief était simple : le matin, préparation du site, highline entre deux immeubles du Val Claret et à leurs pieds trois petites slacks initiatiques. L'après-midi, on devait coacher les enfants et à 19h, boum!!! gros show de highline... on cherchait les showmen dans l'équipe. Les regards se croisaient alors qu'on souriait.
Antoine au turbin, toujours le plus assidu.Une fois le défi de l'installation de la highline relevé et bouclé (entre un balcon des 70's et une cheminée) nous regardions notre oeuvre depuis le sol en constatant que c'était plutôt une demi-highline. La première moitié ressemblant à un parcours d'Indiana Jones où il ne fallait pas tomber sur les halogènes et autres barres de fer peuplant le toit.
L'initiation s'est bien passée, à en juger par le nombre de kids qui n'a pas décru de toute l'après-midi. Quand au show de highline, tout s'est très bien passé jusqu'à ce que la pluie arrive, repoussant le public au confins de leurs appartements de location. C'est sur cette note humide que s'est achevé notre aventure à Tignes, les parkas Tignes Développement des organisateurs ont elles aussi disparues après nous avoir remercié en déplorant l'arrivée du mauvais temps. Merci à eux, l'accueil était royal pour les gitans que nous sommes.
Damien et Julien en équilibre et Tancrède qui survole le FrankenthalLa dernière étape de l'été s'est passée dans mes contrées, là où les montagnes sont rondes et le temps variable : l'Alsace. L'idée lumineuse qui trottait dans la tête de Damien et la mienne d'ouvrir une highline dans les Vosges allait se concrétiser. Pour célébrer le fait comme il se doit nous avons proposer aux copains de se joindre à nous. La fine équipe des Bad Slackliners (Antoine en moins) s'est retrouvé à grimper, slacker et highliner au pays de la choucroute.
Jelena sur la "Soleil Fuyant" peu avant le brouillard persistant...Le spot de highline n'était autre que l'incontournable Martinswand, près du sommet du Honeck. Le spot est idéal, un vrai highline park, dans lequel il fallu toutefois penser à la cohabitation avec les grimpeurs, histoire de ne pas bouffer les points de relais du gars qui risquait d'arriver par en dessous. Ces quelques précautions prise, l'installation a été assez rapide et tous les recoins sont accessibles. Au final notre terrain de jeu se résumait à une highline d'environ 25m pas trop gazeuse et une plus petite de15m qui elle, s'ouvrait sur les combes du Frankenthal. Nous les avons nommées respectivement Ho!Neck'A'Mouk et Soleil Fuyant, noms emprunts de poésie (contemporaine). De même nous n'avons pas dérangé trop de grimpeur. Le site était désert et en faisant attention à la météo de ce mois d'Août, tout devenait plus limpide : les grimpeurs n'aiment pas l'eau, nous, on s'en foutait bien.
Les joies du picnic en été... admirez le ciel bleu des îles!
Trois photoshoots qui nous font aujourd'hui de bon souvenirs, des moments passés ensembles à crapahuter pour ce petit rien qui nous relie. Quelques instant d'équilibre - plus ou moins précaire selon les protagonistes - qui nous poussent à nous rassembler tel des junkies à la soupe populaire de la cam.
Alors rassasiés? Pas du tout. On attend la suite!
Tancrède se promène sereinement sur la Ho!Neck-A-Mouk
(crédit photos: FAb Wittner)