Zademack ©
C'est un état parallèle
Etouffé par une ouate rance
Le monde semble abscons
Et le temps batifole à ma montre
J'entends sans écouter le vent
Je respire comme on se noie
Sur mes paupières pèse le monde
Et sa douleur écarlate
Est-ce vivre vraiment
Comment le saurais-je ?
C'est à tâtons que j'avance
Dans les couloirs étroits
Qui sont ma maison
Je m'assoupis sur vos discours
Sur vos souffrances qui m'oppressent
Leur sanglot piétine le chaos
De ma pensée inquiète
J'ai l'absence insouciante
D'un cerveau toxicomane
Qui méconnaît les limites
D'une vie comme la votre