Cette filiale serait baptisée en interne "Air France Express" et serait basée à Marseille, Nice, et Toulouse.
Ces dernières permettraient de réduire les coûts en évitant de faire dormir les pilotes et les hôtesses à l’hôtel quand les appareils "découchent". "Aujourd’hui, le coût en escale d’Air France est deux fois et demi supérieur à celui d’EasyJet", explique-t-on en interne. Sur le modèle low-cost, ces bases permettraient, en outre, d’accélérer les rotations et donc d’augmenter le nombre de vols par avion en une journée.
" Il y a des réflexions en cours pour trouver un outil qui permette de combattre les compagnies low-cost. Parmi les scénarios envisagés, il y a la création d'une nouvelle entité à l'intérieur du groupe, a expliqué à l'AFP une source interne. L'idée serait de baser une partie des pilotes en province à Marseille, Nice et Toulouse et de faire comme EasyJet et Ryanair : éviter qu'il y ait des avions qui découchent " de leurs bases. Les équipages, basés localement, rayonneraient à partir de ces bases, ce qui réduirait par exemple les coûts des équipages dormant à l'hôtel en province. A noter que cette nouvelle localisation pourrait séduire une partie du personnel : plus d’un pilote sur deux est domicilié en province.Air France envisage d’améliorer le rendement des rotations avec un meilleur enchaînement des vols en rendant les réseaux de province moins tributaires de son hub de Roissy-Charles de Gaulle.
Air France avait déjà envisagé, il y a quelque temps, d’installer à Nice sa filiale Transavia, spécialisée sur le marché touristique, pour desservir des villes de province, mais avait finalement renoncé.
En Europe, d’autres compagnies ont déjà créé des filiales pour contrer les low-cost comme les compagnies Iberia avec Clickair et de Lufthansa, maison mère de Germanwings.
Ce projet est au conditionnel, car la compagnie n’a pas confirmé l’information.
Ne pas confondre avec Neo, l'offre low-cost d'Air France