« Ils estiment d'une part qu'une suppression totale n'apporterait rien au téléspectateur, l'aspect le plus visible de la réforme étant la suppression après 20 heures. Et, surtout, que le budget de l'Etat ne peut pas supporter la dotation supplémentaire à France Télévisions, environ 200 millions d'euros, nécessaire au financement de la suppression totale de la publicité », expliquent Les Echos. En revanche, les parlementaires souhaiteraient une suppression plus stricte de la publicité après 20 heures, en interdisant notamment les parrainages, ces petites publicités qui encadrent les programmes.
Si cette décision devait être confirmée, elle entraînerait au moins deux conséquences : une suspension voire une annulation de la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions (qui est de toute façon au point mort depuis qu'il existe des incertitudes sur la suppression totale de la publicité en 2011) et une incidence sur les prévisions de croissance des chiffres d'affaires publicitaire de TF1 et M6 en 2012 et 2013.