Laurent Blanc est finalement la plus grande star de notre équipe de France nouvelle génération. L’ancien entraîneur des Bleus centralise les espoirs, les attentes et les ambitions. Ce sentiment traduit le besoin de s’écarter de Raymond Domenech mais aussi la relative faiblesse de nos bleus actuels qui s’avancent sans garantie.
Si le 11 français aura plutôt belle allure sur le papier avec par exemple un duo d’ailiers Malouda-Menez, il subsiste des doutes majeurs sur certaines lignes. Blanc a aussi ces doutes que seul le match pourra lever mais il n’a pas trop le choix.
En défense, Sagna-Clichy semblent au niveau. En charnière, ce n’est pas uniquement la complémentarité à définir entre Mexes et Rami qui pose questions. C’est aussi le niveau indivuel des deux hommes. Mexes est devancé depuis un an par un Burdisso qui n’est pas un grand joueur, loin de là. Ajoutons que le romain a logiquement était mis de côté pour le Mondial. Pourquoi logiquement ? Parce que depuis 2 ans en Bleu, Mexes est faible, tout simplement. Adil Rami lui prend souvent le dessus en L1 sur les gentils attaquants du championnat. Il avait souffert dans une proportion folle contre Torres l’an passé en Ligue Europa pour son 1er test.
Un monde nouveau
Au milieu, ce n’est pas le bon match de A.Diarra au Parc il y a 15 jours qui va le transformer en joueur de niveau international. Il peut toutefois être utile pour sa présence athlétique et ses longues jambes face à un Bélarus sans doute moyen techniquement et à même de laisser des ballons au milieu de terrain. Abou Diaby devra lui récupérer mais aussi construire depuis l’axe pour ne pas perdre cette zone essentielle entre la défense et nos attaquants.
Nos attaquants parlons en. Hoarau et Rémy seront titulaires. Blanc aime donc les combattants, les acharnés qui se battent pour le collectif. C’est a priori un profil qui n’est pas celui de Benzema (à suivre dans l’avenir). Hoarau-Rémy, Psg-OM, c’est sur le papier complémentaire mais attention à ne pas mésestimer la différence entre la L1 et le niveau de l’équipe de France. Laurent Blanc n’avait pas d’autre choix mais combien d’attaquant facile en L1 n’ont jamais franchi le pas ? Des dizaines parmi lesquels Cissé, Gignac ou Govou dernièrement.
Du coeur, de l’envie mais aussi du jeu et la volonté de gagner ce match. L’été est à peine terminé que le France doit retrouver des couleurs. La Biélorussie est une proie idéale pour trouver de la confiance. Et 3 points.
Lech Makaay