Le dimanche 5 septembre, nous retrouverons « Mes Pages » avec un nouveau choix de textes pris au trésor de la littérature française, de Giono à Baudelaire, de Molière à Bobin, de Bossuet à Vincenot, au hasard des coups de coeur. Voici comment Arion présentait cette série l’année dernière : « Outre qu’elles sont écrites dans la belle langue qui nous a longtemps mis au premier rang, ces pages traitent de sujets toujours vifs, exposent des sentiments toujours irrigués, nous enracinent et nous éclairent, nous lestent d’un héritage qui peut servir au présent. »
Le mercredi 8 septembre, dans la tradition des Fables ou des Histoires naturelles, Arion commencera de feuilleter son « bestiaire » : des croquis d’animaux, domestiques ou sauvages, d’ici ou d’ailleurs, du lion à la taupe et de l’éléphant au hérisson, redoutables ou paisibles, énormes ou minuscules : quoi qu’il en soit « nos semblables, nos frères », « nous qui cachons plus d’une bête, / poissons, iguanes, éperviers, / qui voudraient tous montrer la tête ». Le petit Robert du dictionnaire et le vieux Noé du mythe encadreront ces souriantes zoologies, d’où le titre du recueil :
Noé, Robert, les bêtes et moi