Le sud ouest se met derrière les fourneaux

Depuis trois semaines, M6 a remis le couvert en prime time avec la deuxième édition du « Combat des régions » qui voit s’affronter les 16 meilleurs candidats de l’émission Un Dîner presque parfait. Répartis en 4 grandes régions : l’est, le sud, le Grand Ouest et l’Ile de France, les candidats vont tout tenter pour décrocher une place en finale et le titre de champion de France. Lundi soir, ce sera au tour des quatre candidats de la région Grand Ouest, vainqueurs de l’émission quotidienne, de mettre les petits plats dans les grands. Rencontre avec le candidat médocain, Wilfrid, un passionné de gastronomie.
Bx7 : La cuisine, on peut dire que vous êtes tombé dedans quand vous étiez tout petit ?
Wilfrid : Oui en effet, la cuisine est pour moi une vraie passion transmise par ma grand-mère puis ma mère depuis que j’ai l’âge de 9 ans. Et depuis, quand il faut organiser un repas, c’est toujours moi qui me colle avec plaisir derrière les fourneaux.
De là à participer à une émission de télévision, il y a un pas ?
Mes parents sont assidus à cette émission. Je pense que ma mère aurait aimé participer au concours mais par peur, elle a préféré m’envoyer au charbon ! En juin 2009, j’ai passé le concours à Bordeaux et j’ai gagné la quotidienne. Du coup, la chaîne m’a retenu pour le combat des régions, je ne pouvais pas refuser car j’estime que c’est une véritable opportunité de pouvoir cuisiner devant de grands chefs.

Quel thème avez-vous choisi pour votre menu de lundi ?
Je suis un épicurien amoureux de ma terre. Je souhaite donc avant tout mettre en valeur le Médoc et les produits du terroir. Et comme le Médoc c’est le pays du vin et de Bacchus (le Dieu romain de la vigne et du vin : ndlr), j’ai choisi «Les Bacchanales», un thème et une ambiance qui représentent bien la région (1).
Qu’est-ce qui est le plus difficile quand on participe à un dîner presque parfait ?
Il faut tenir le rythme physiquement et pour moi qui ne suis pas très sportif, ça a été assez fatiguant. C’est la course toute la journée, le timing est très serré et nous avons des horaires à respecter.
Cette aventure quelle qu’en soit l’issue vous a t-elle encouragé à faire de la cuisine un métier ?
Je suis ébéniste dans la vie et bénévole à la Croix Rouge à Bordeaux où j’organise des ateliers cuisine et pâtisserie. Mais cette aventure m’a poussé à préparer un livre de cuisine de recettes anciennes car je suis très attaché à la cuisine d’autrefois.•
Stella Dubourg
(1) Le menu de Wilfrid : Chartreuse d’asperges à la mousse d’esturgeon fumé et son caviar sur lit de salicorne à la vinaigrette d’écrevisse. Et crépinette de pintadeau à la duxelle des bois arrosé de son jus de griotte, gâteau de pommes de terre et cassolette de légumes printaniers.