Communiqué de la Fondation Brigitte Bardot
En annonçant la généralisation du tout halal chez Quick, Jacques-Edouart Charret affiche son mépris vis-à-vis des consommateurs non musulmans et des lois républicaines qui imposent l’étourdissement des animaux avant leur saignée.
Pour mémoire, l’exception prévue dans le cadre de l’abattage rituel (halal et casher) entraine une souffrance extrême aux animaux égorgés en toute conscience, laissés à l’agonie durant de longues minutes (jusqu’à 14 minutes pour les bovins selon un récent rapport d’expertise de l’INRA).
En mars 2010, la Fondation Brigitte Bardot dénonçait l’abattoir SOCOPA de Cherré qui alimente les restaurants Quick en viande halal. Dans cet abattoir en effet, les vaches laitières de réforme, épuisées d’avoir donné leur lait pendant des années, sont égorgées sans étourdissement. Les constats effectués en début d’année montrent que des électrodes sont placées au niveau de leur mâchoire, non pas pour les insensibiliser mais pour provoquer un spasme qui, en raidissant leurs pattes, facilite leur suspension… Ces bêtes sont donc toujours conscientes, sensibles à la douleur, alors qu’elles sont déjà sur la chaîne de découpe !
Puisque le PDG de Quick se moque de la souffrance animale comme il se moque des consommateurs non musulmans, la Fondation Brigitte Bardot mènera, avec l’ensemble des associations françaises de protection animale, une vaste campagne d’information auprès du public pour faire connaître toute la cruauté des abattages rituels et la généralisation de la commercialisation des viandes halal et casher dans les circuits classiques, sans indications pour le consommateur.
Quick veut banaliser l’abattage rituel en France, faire d’une exception la règle générale en contradiction avec les lois nationales et européennes, les associations de protection animale sauront le rappeler à leurs très nombreux sympathisants qui devraient dorénavant boycotter l’enseigne.