Le 4 septembre, j'aurais une pensée émue pour Arian LEMAL, le "Balayeur des cimes" qui donnera son nom à une école.
Émue par cette reconnaissance de l'acte singulier, de l'engagement à son échelle: à 27 ans, il concilie l'alpinisme, sa passion, et la gestion des déchets en haute montagne en rapportant les ordures laissées par d'autres. Il revient avec des images et une sensibilisation auprès des écoles... mais de tout cela j'en ai déjà parlé ici.
Émue aussi par cette volonté de mettre un peu de "nature" au sein des écoles. Une sensibilisation écologique, avec de grands mots, mais aussi ici des indices visibles par un enfant. Il fera l'office d'un sujet d'"Envoyé spécial" sur France 2.
Je ne suis pas une écologiste engagée mais j'aimerais à l'avenir mieux comprendre les incidences humaines sur l'environnement et en faire profiter le loupiot, un peu de développement durable mais pas tant. Oui oui, tri des déchets, attention à l'eau, mais bien plus que de sur-responsabiliser l'individu sur des choix de consommateur, j'aimerais profiter (et peut-être avec lui) d'un cheminement encore plus souterrain, d'une autre approche de la nature, de notre nature.
Mais plus encore une sensibilisation à la nature, à l'idée de cycle ou d'écosystème. Prendre le temps d'aller sur le terrain, comprendre les interrelations entre la faune, la flore et l'homme. Aller cueillir les plantes sauvages et glaner ici et là.
En allant de plus en plus là où le pourcentage de sauvage est le plus grand... retrouver une idée de la forêt primaire à travers la sylviculture de nos forêts européennes. Trouver des repères dans la nature vierge, une idée de cohabitation sans la modifier, une réappropriation aussi de la nature humaine et de ses besoins primaires sans aucun rapport avec la société (une sensibilisation aux dangers, à la (sur)vie, aux repères saisonniers, de temps ainsi qu'un enracinement en soi), entreprendre comme une autarcie alliée à une géonomie. C'est un peu flou, oui, je vous comprends, cela l'est aussi dans ma tête... faudrait-il que je relise François COUPLAN, "La nature nous sauvera, réponses préhistoriques aux problèmes d'aujourd'hui" et que je lise celui-ci aussi "Vivre en pleine nature : Le Guide de la « Survie Douce »"... ma réflexion suit celle entamée dont je vous parlais là. Et puis aussi du François TERRASSON aussi, je vous invite à lire ici .
Cela va être dur, le papa est vraiment un urbain et j'aime la nature peu naturelle (celle où les insectes ne sont pas trop douloureux, où les torrents ne sont pas boueux ou ma peau ne deviendra pas trop poisseuse...) mais je ne désespère pas, ce sera un apprentissage à trois, parce que malgré mes envies de sorties nature, je ne m'illusionne pas: je ne connais rien et je suis, comme vous l'avez bien deviné, très consumériste en matériel éducatif, pédagogique et de réflexions/ bien-être.