Dossier Drogue.
Il y a quelques produits qui entrent dans la fabrication du GHB, la drogue du viol. Des décapants pour peinture, pour plancher et de l’huile. Avec une liste de produits comme ceux-là, tu comprends que la drogue peut être très nocive. Un mauvais dosage peut créer le coma et la mort.
Tu veux te faire un party? Tu veux prendre la chance de tuer quelqu’un? Parce que c’est vraiment arrivé. On compte par millier les gens qui sont morts à cause d’une erreur de dosage. Tu veux vraiment t’essayer et prendre ce risque?
Imagine-toi que tu fabriques du GHB. La personne à qui tu veux le donner crève devant toi. Tu te fais arrêter. Tu vas devoir expliquer au juge que tu n’es pas capable d’avoir de relation sexuelle avec une fille sans la droguer. Que tu n’as pas assez confiance en toi pour la cruiser et faire l’amour avec elle en ayant son consentement. Je ne sais pas combien de temps de prison tu risques, mais ça sera sûrement pour une bonne période de temps.
Faire l’amour avec une femme, c’est tripant. Pas juste de baiser, mais tout le cheminement pour y arriver. La période de séduction. Les regards. Les premiers mots que tu lui adresses. Il y a tout un feeling à aller chercher dans ce trip de cruiser une fille. Tu voudrais perdre tout cela pour lui refiler en douce un peu de drogue?
Qu’est-ce que tu veux réellement vivre comme expérience. Coucher avec quelqu’un qui est dans un état vaporeux, qui ne sait pas ce qu’elle fait? Ou coucher avec quelqu’un qui accepte et qui veut coucher avec toi?
Je ne veux pas être plate, mais soyons honnêtes et parlons entre gars. L’éjaculation ne dure que quelques instants. De courts instants. Ce qui fait que cet instant peut être trippant, ce sont les préliminaires, les instants où tu cruise la fille, ces moments ouù tu ne sais pas encore si elle va vouloir coucher avec toi… Ne perds pas le plus tripant pour quelques instants qui n’auront aucune valeur pour toi.
Sois un passionné, un lover. Si tu ne sais pas comment, fais tes recherches sur la séduction, prends le temps d’en parler avec des amis pour t’aider, trouve-toi quelqu’un de confiance pour en parler, trouve-toi des livres… Il y a plein de ressources pour en parler. Un organisme jeunesse, un intervenant, un professeur avec qui tu te sens bien, le CLSC a aussi des intervenants, si tu préfères garder l’anonymat il y a des lignes d’écoute…
On attends ton appel. Ne reste pas seul avec ce que tu vis.