Rosée du matin, fait naître le feu,
Apporte, apporte nous le ciel bleu,
Ce soleil noir qui dans nos yeux de lumière,
Et qui par l'ivresse de sa chaleur,
Ecrasera de toute sa légèreté,
Ce monde gâché, gâché par la peur,
La peur d'aimer à s'en crever le coeur,
Coeur né pour s'aimer, né pour se brûler,
Dans des yeux glacés pour l'éternité,
Cette éternité naît qu'éphémère,
Succombera des délices de l'égoïsme,
Et ne laissant que sa triste rosée,
S'arroser de complaintes futiles,
Que futilité ne soit que la vie,
Qu'un coeur aimer ne pouvant s'embraser